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Création d’entreprises

Bureau minimaliste avec un ordinateur portable, un smartphone, un carnet et un stylo, illustrant la gestion comptable simplifiée pour les freelances en micro-entreprise.
Comptabilité, Micro-entreprise

La comptabilité pour les freelances en micro-entreprise : Simplifiez votre gestion et boostez votre fiscalité

La gestion comptable est souvent perçue comme une contrainte par les freelances en micro-entreprise. Pourtant, une comptabilité bien tenue peut devenir un véritable atout pour optimiser votre fiscalité, suivre votre trésorerie et prendre de meilleures décisions pour développer votre activité. Dans cet article, nous allons explorer les spécificités de la comptabilité pour les micro-entrepreneurs, présenter des outils et techniques adaptés, et vous donner des conseils pratiques pour alléger votre gestion comptable. Table des matières Comprendre la micro-entreprise et ses spécificités comptables Les obligations comptables des freelances en micro-entreprise Les outils comptables en ligne et la comptabilité digitale Optimisation fiscale et frais déductibles pour micro-entrepreneurs Conseils pratiques pour simplifier votre gestion comptable Conclusion et appel à l’action Pour de nombreux freelances, la comptabilité peut apparaître comme un mal nécessaire, une tâche chronophage qui détourne l’attention de l’essentiel : le développement de leur activité. Pourtant, pour les micro-entrepreneurs, une gestion comptable simplifiée et bien optimisée est un levier stratégique pour réduire vos impôts, suivre efficacement votre trésorerie et anticiper vos besoins en financement. Dans cet article, nous vous proposons un guide complet sur la comptabilité pour les freelances en micro-entreprise. Vous découvrirez les obligations légales, les outils modernes à adopter et les astuces pour bénéficier d’une optimisation fiscale maximale. Que vous soyez en début d’activité ou déjà établi, ce guide vous aidera à clarifier vos obligations et à transformer la comptabilité en un outil de croissance. 1. Comprendre la micro-entreprise et ses spécificités comptables Qu’est-ce qu’une micro-entreprise ? La micro-entreprise est un régime simplifié qui permet aux freelances de bénéficier d’une comptabilité allégée et d’un régime fiscal avantageux. Destiné aux petites structures, ce statut offre des formalités de création et de gestion réduites, avec notamment un abattement forfaitaire pour les frais professionnels. Particularités de la comptabilité en micro-entreprise Simplicité administrative : La tenue de la comptabilité est généralement limitée à l’enregistrement des recettes et des achats. Aucune obligation de bilan annuel n’est requise, ce qui permet de se concentrer sur l’essentiel. Déclaration de revenus simplifiée : Le chiffre d’affaires est déclaré mensuellement ou trimestriellement, et un abattement forfaitaire est appliqué en fonction de l’activité (par exemple, 71 % pour la vente de marchandises, 50 % pour les prestations de services commerciales ou 34 % pour les activités libérales). Limitation des frais déductibles : Contrairement aux régimes réels, vous ne pouvez pas déduire l’intégralité de vos frais professionnels. L’abattement forfaitaire est censé couvrir l’ensemble de vos charges. Pour les freelances, il est essentiel de comprendre ces spécificités afin de mieux gérer leur comptabilité micro-entreprise et de profiter pleinement des avantages de ce régime. 2. Les obligations comptables des freelances en micro-entreprise Même si le régime micro-entreprise simplifie la gestion, certaines obligations comptables restent indispensables : Enregistrement des recettes Vous devez conserver un registre des recettes détaillant toutes les entrées d’argent liées à votre activité. Ce document doit inclure : La date de la transaction, Le montant encaissé, L’origine de la recette (facture, devis, etc.). Conservation des justificatifs Même si vous bénéficiez d’un régime simplifié, il est crucial de conserver tous les justificatifs (factures, notes de frais, relevés bancaires) pendant au moins 10 ans. Cela vous permettra de justifier vos déclarations en cas de contrôle fiscal. Déclaration du chiffre d’affaires La déclaration périodique (mensuelle ou trimestrielle) de votre chiffre d’affaires est obligatoire. Vous devez indiquer précisément le montant total encaissé, sur lequel sera appliqué l’abattement forfaitaire correspondant à votre activité. Gestion des obligations fiscales et sociales Le régime micro-entrepreneur inclut des cotisations sociales calculées sur le chiffre d’affaires. Une veille régulière sur l’évolution de ces taux et des plafonds de chiffre d’affaires est nécessaire pour anticiper les changements dans votre gestion financière. 3. Les outils comptables en ligne et la comptabilité digitale L’importance de la digitalisation La digitalisation simplifie grandement la gestion comptable des freelances. Des outils de comptabilité en ligne permettent de : Automatiser l’enregistrement des recettes et dépenses, réduisant ainsi le risque d’erreurs. Accéder à vos données en temps réel, pour suivre l’évolution de votre chiffre d’affaires et anticiper vos besoins. Faciliter les déclarations fiscales, en générant automatiquement les documents nécessaires pour la déclaration de revenus. Les avantages des outils comptables en ligne Gain de temps : L’automatisation permet de libérer du temps que vous pouvez consacrer à votre activité principale. Accessibilité et simplicité : Les interfaces conviviales et intuitives rendent la gestion comptable accessible même aux non-experts. Sécurisation des données : La sauvegarde en ligne garantit la conservation de vos informations, protégées contre la perte ou la détérioration. Quelques outils recommandés Pour les freelances en micro-entreprise, plusieurs solutions comptables en ligne s’adaptent parfaitement aux besoins d’une gestion simplifiée. Elles permettent d’automatiser la saisie des recettes, d’éditer des factures et de générer des rapports personnalisés. Ces outils sont une véritable aubaine pour optimiser votre gestion comptable au quotidien. 4. Optimisation fiscale et frais déductibles pour micro-entrepreneurs L’abattement forfaitaire et ses limites En micro-entreprise, l’abattement forfaitaire permet de simplifier la déduction des frais professionnels. Cependant, il présente certaines limites : Il ne tient pas compte des dépenses réelles que vous pourriez engager. Pour certains freelances, notamment ceux ayant des frais de déplacement, de formation ou d’achat d’outils, l’abattement peut s’avérer moins avantageux. Les frais déductibles en micro-entreprise Bien que le régime micro ne permette pas de déduire tous les frais réels, vous pouvez néanmoins : Optimiser votre déclaration de revenus en conservant un suivi rigoureux de vos recettes et en évaluant si le régime micro reste adapté à votre situation. Analyser votre structure de coûts, afin d’identifier les leviers pour réduire vos charges. Conseils pour optimiser votre fiscalité Faites un suivi régulier de votre chiffre d’affaires et de vos dépenses pour vérifier si le régime micro est toujours avantageux pour vous. Envisagez de passer à un régime réel si vos frais réels dépassent largement l’abattement forfaitaire. Cela vous permettra de déduire précisément vos dépenses professionnelles et d’optimiser votre fiscalité. Consultez un expert-comptable, même pour une simple révision annuelle, afin de bénéficier d’un conseil personnalisé et de rester en conformité avec la législation

Réunion de travail avec des entrepreneurs analysant des données financières sur des ordinateurs portables, illustrant la compréhension du statut d'auto-entreprise en 2025.
Comptabilité, Création d’entreprises

Auto-entreprise ou micro-entreprise en 2025 : Comprendre le statut unique pour réussir son lancement

Depuis 2016, la distinction entre auto-entrepreneur et micro-entrepreneur a disparu pour laisser place à un régime simplifié unique. Pourtant, l’expression « auto-entrepreneur » reste très répandue dans le langage courant. En 2025, ce statut reste une solution incontournable pour les indépendants qui souhaitent bénéficier de formalités allégées, d’un régime fiscal avantageux et d’une gestion simplifiée. Dans cet article, nous vous proposons un guide complet pour comprendre et exploiter pleinement ce régime, ainsi que ses avantages, ses limites et ses évolutions à venir. Table des matières Introduction Qu’est-ce qu’une auto-entreprise / micro-entreprise ? 2.1 Historique et fusion des statuts 2.2 Définition et champ d’application Les avantages du statut unique en 2025 3.1 Simplicité administrative et démarches allégées 3.2 Régime fiscal et social attractif 3.3 Franchise en base de TVA Conditions d’éligibilité et formalités de création Obligations comptables et déclaratives pour l’auto-entrepreneur Optimisation fiscale et limites du régime Comparaison avec d’autres statuts juridiques FAQ sur l’auto-entreprise / micro-entreprise Conclusion et appel à l’action 1. Introduction Se lancer en tant qu’indépendant reste une aventure excitante, mais la gestion administrative et fiscale peut parfois sembler un frein. Heureusement, le régime de l’auto-entreprise – ou micro-entreprise, terme officiel depuis 2016 – offre un cadre simplifié pour démarrer son activité. En 2025, ce statut demeure particulièrement prisé par les entrepreneurs souhaitant tester leur projet avec des obligations allégées, tout en bénéficiant d’avantages fiscaux et sociaux adaptés à leur situation. Dans cet article, nous vous guidons à travers l’ensemble des aspects du statut unique, des formalités de création aux obligations comptables, en passant par l’optimisation fiscale et les limites du régime. Que vous soyez étudiant, salarié, ou déjà en activité, ce guide complet vous aidera à décider si le statut d’auto-entrepreneur est fait pour vous et comment en tirer le meilleur parti. 2. Qu’est-ce qu’une auto-entreprise / micro-entreprise ? 2.1 Historique et fusion des statuts Jusqu’en 2015, deux régimes coexistaient pour l’entrepreneur individuel : le statut auto-entrepreneur et le régime de la micro-entreprise. Auto-entrepreneur : Un régime encore plus simplifié, introduit en 2009, facilitant la création d’entreprise avec des démarches administratives réduites et des cotisations calculées sur le chiffre d’affaires. Micro-entreprise : Un régime également simplifié, mais avec des spécificités comptables et fiscales plus larges. Depuis la loi Pinel de 2016, ces deux régimes ont fusionné pour ne former qu’un seul statut officiel. Même si le terme « auto-entrepreneur » persiste dans l’usage, tous les documents administratifs et légaux mentionnent désormais le terme « micro-entrepreneur ». 2.2 Définition et champ d’application Le statut de micro-entrepreneur est un régime simplifié de l’entreprise individuelle. Il permet d’exercer une activité commerciale, artisanale ou libérale non réglementée, dans la limite de certains plafonds de chiffre d’affaires : Pour une activité de vente de marchandises, d’objets, de denrées ou de prestations d’hébergement : le plafond est de 188 700 €. Pour une activité de prestations de services ou les professions libérales : le plafond est de 77 700 €. Ce régime se caractérise par des formalités de création et de gestion allégées, une comptabilité simplifiée (enregistrement des recettes et, éventuellement, des achats) et un système fiscal qui repose sur un abattement forfaitaire appliqué au chiffre d’affaires. 3. Les avantages du statut unique en 2025 Le régime de la micro-entreprise présente de nombreux avantages qui en font une option attrayante pour les indépendants. Voici les points clés : 3.1 Simplicité administrative et démarches allégées Création facilitée : La procédure d’immatriculation se fait en ligne via le portail dédié (autoentrepreneur.urssaf.fr). Les formalités se limitent à la saisie de quelques informations personnelles et professionnelles, sans nécessité de capital minimum ni de rédaction de statuts. Gestion comptable simplifiée : L’enregistrement des recettes suffit généralement. Vous n’avez pas besoin de tenir une comptabilité complète ni de réaliser un bilan annuel. Cette simplicité vous permet de vous concentrer sur votre activité plutôt que sur l’administratif. 3.2 Régime fiscal et social attractif Abattement forfaitaire : Le régime fiscal micro permet d’appliquer un abattement forfaitaire pour frais professionnels. Ce pourcentage varie selon l’activité exercée : 71 % pour la vente de marchandises, 50 % pour les prestations de services commerciales, 34 % pour les activités libérales. Cotisations sociales calculées sur le chiffre d’affaires : Les cotisations sociales sont prélevées en proportion de votre chiffre d’affaires, ce qui signifie qu’en l’absence de revenus, vous ne payez aucune cotisation. Cela offre une grande flexibilité et réduit les risques en cas de démarrage lent. Versement libératoire (optionnel) : En fonction de vos revenus, vous pouvez opter pour le versement libératoire de l’impôt, permettant de payer l’impôt sur le revenu en un prélèvement forfaitaire mensuel ou trimestriel, simplifiant ainsi la gestion fiscale. 3.3 Franchise en base de TVA Exonération de TVA : Tant que votre chiffre d’affaires reste en dessous des seuils fixés (85 800 € pour les activités de vente ou 34 400 € pour les prestations de service), vous bénéficiez de la franchise en base de TVA. Cela signifie que vous ne facturez pas la TVA à vos clients, ce qui simplifie votre gestion et peut rendre vos tarifs plus compétitifs. 4. Conditions d’éligibilité et formalités de création Conditions d’éligibilité Être majeur ou mineur émancipé : L’âge légal est requis pour exercer une activité indépendante. Avoir une adresse en France : Vous devez résider ou avoir un siège social en France. Ne pas être déjà travailleur non-salarié (TNS) : Vous ne devez pas exercer une autre activité indépendante déjà soumise à un régime différent. Pour les ressortissants hors Union européenne : Il est nécessaire de disposer d’une carte de séjour temporaire autorisant l’ouverture d’une micro-entreprise. Formalités de création Remplir le formulaire d’immatriculation : Saisissez vos informations personnelles, votre activité envisagée et choisissez le régime fiscal (versement libératoire, par exemple). Joindre les pièces justificatives : Une copie de votre pièce d’identité, un justificatif de domicile récent et, pour certains, une attestation de non-condamnation. Obtenir votre numéro SIRET : Une fois le dossier traité, vous recevrez votre numéro SIRET, indispensable pour démarrer légalement votre activité. Inscription aux services en ligne : Vous pourrez

Une mallette de classement ouverte contenant plusieurs dossiers, illustrant les démarches administratives pour transformer une SASU en EURL en 2025.
Création d’entreprises, EURL, SASU

Pourquoi transformer une SASU en EURL en 2025 ?

Imaginez-vous au volant d’une voiture que vous avez choisie il y a quelques années. Vous aviez besoin d’une certaine puissance, de beaucoup de flexibilité, et vous avez opté pour une SASU (Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle). C’était le véhicule idéal pour démarrer, pour profiter de la flexibilité statutaire, pour vous donner la sensation de rouler à la vitesse que vous souhaitiez, en tenant fermement le volant. Mais voilà que 2025 a pointé le bout de son nez, et avec elle, des changements dans vos priorités : vous commencez à envisager d’abaisser certains coûts (spécialement vos charges sociales), de simplifier la mécanique administrative ou de permettre à votre conjoint de collaborer plus facilement. Vous entendez alors parler d’une nouvelle route : passer d’une SASU à une EURL (Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée). Cette transformation n’est pas un simple détail : c’est une évolution majeure qui modifie aussi bien votre régime social que votre fiscalité. Cette transition est devenue très prisée en 2025 pour de multiples raisons. Et si c’était le nouveau cap dont votre entreprise a besoin ? Dans ce guide, nous allons décortiquer chaque étape, analyser les impacts juridiques, fiscaux, sociaux, et vous montrer les avantages et inconvénients de votre nouveau bolide : l’EURL. Promesse de l’article : Vous donner toutes les clés pour transformer sereinement une SASU en EURL, sans faire d’erreur, en comprenant les impacts concrets pour votre business et votre trésorerie. I. Quelles sont les différences entre une SASU et une EURL ? 1. Définition et caractéristiques principales La SASU : Flexibilité et liberté statutaire. Un seul associé, qui détient des actions. Un président dirigeant, affilié au régime général (assimilé salarié) s’il est rémunéré. Régime fiscal : impôt sur les sociétés (IS) par défaut, possibilité d’opter pour l’IR durant 5 ans (sous conditions). L’EURL : Cadre plus encadré et sécurisé. Un seul associé, qui détient des parts sociales. Un gérant affilié au régime des travailleurs non-salariés (TNS), qu’il se verse une rémunération ou non. Régime fiscal : impôt sur le revenu (IR) par défaut, possibilité d’opter pour l’IS (irrévocable). En somme, SASU et EURL se ressemblent dans leur unipersonnalité, mais diffèrent sur la gouvernance (président vs gérant), la nature des titres (actions vs parts sociales) et surtout le régime social du dirigeant. 2. Comparatif des régimes sociaux SASU : Le président est un assimilé salarié, relevant du régime général de la Sécurité sociale. Cotisations plus élevées, mais protection sociale meilleure (maladie, retraite…). En revanche, il n’y a pas d’assurance chômage. EURL : Le gérant est un Travailleur Non Salarié (TNS). Les cotisations sociales sont généralement moins élevées (souvent autour de 35 à 45% de la rémunération nette). Par contre, la couverture sociale est moins complète, sauf à souscrire des complémentaires. 3. Comparatif des régimes fiscaux SASU : IS par défaut (25% en 2025, avec un taux réduit à 15% sous conditions de CA et capital libéré). Option IR sur 5 ans possible, pour “transparence fiscale” temporaire si l’entreprise est récente et respecte certains critères (CA, nombre de salariés…). Dividendes non soumis aux cotisations sociales, seulement à la flat tax (30%) ou au barème progressif. EURL : IR par défaut (vous êtes imposé personnellement sur les bénéfices, dans la catégorie correspondant à votre activité). Possibilité d’opter pour l’IS, mais ce choix est irrévocable. Dividendes au-delà de 10% du capital assujettis aux cotisations TNS. II. Pourquoi transformer une SASU en EURL en 2025 ? 1. Réduction des cotisations sociales Qui n’a jamais entendu : “Le régime TNS coûte moins cher” ? En SASU, votre rémunération vous coûte très cher en cotisations sociales. Avec l’EURL, vous payez un taux moindre (autour de 35 à 45% de votre rémunération nette). Cela se traduit par une trésorerie plus confortable. Certes, vous perdez en protection sociale, mais si votre priorité est de réduire vos charges, la bascule en EURL paraît séduisante. 2. Simplification administrative Adieu les fiches de paie du président, adieu les déclarations sociales mensuelles ou trimestrielles pour votre mandat social… En EURL, le gérant TNS n’a pas à établir de bulletin de salaire pour lui-même. Vous gagnez en simplicité et en temps. 3. Flexibilité pour le conjoint En EURL, il est possible de déclarer un conjoint collaborateur. Ainsi, votre mari, votre épouse ou votre partenaire de PACS peut participer à la vie de l’entreprise sans être salarié ni associé. En SASU, ce statut n’existe pas. Résultat : moins de charges, plus de flexibilité familiale. 4. Stratégies fiscales adaptées Comme l’EURL est par défaut soumise à l’IR, vous pouvez, si vos revenus sont modestes, profiter du barème progressif (voire d’exonérations partielles ou d’abattements). Ou, si vous préférez, vous optez pour l’IS pour figer votre imposition au niveau de l’entreprise. Bref, vous ajustez votre stratégie. Tandis qu’en SASU, vous êtes par défaut à l’IS et devez “demander une dérogation” pour passer à l’IR (pour 5 ans maximum). (Exemple chiffré) : Si vos bénéfices annuels tournent autour de 40 000 €, rester en TNS (EURL) peut vous faire économiser plusieurs milliers d’euros de cotisations par rapport à la SASU. Mais vous perdez la possibilité de distribuer des dividendes sans cotisations sociales. D’où l’importance de bien peser la balance selon vos priorités (protection sociale vs. économie). III. Les étapes clés pour transformer une SASU en EURL 1. Décider la transformation Le point de départ : la décision de l’associé unique. Vous rédigez un procès-verbal (PV) de décision attestant votre volonté de passer de SASU à EURL. Vérifiez s’il existe un commissaire aux comptes ; s’il est présent, il devra rendre un rapport attestant que vos capitaux propres sont au moins égaux à la moitié de votre capital social. Sinon, pas besoin de nommer un commissaire à la transformation. 2. Modifier les statuts Place à l’actualisation des statuts : Remplacer chaque mention “SASU” par “EURL”. Désigner un gérant associé unique au lieu d’un président associé unique. Ajouter les clauses propres à l’EURL (ex. mention sur la répartition des parts sociales, sur la possibilité de conjoint collaborateur, etc.). Cette étape peut sembler intimidante, mais c’est un

Pile de classeurs remplis de documents administratifs, illustrant la transformation d’une EURL en SASU en 2025.
EURL, SASU

Pourquoi transformer une EURL en SASU en 2025 ?

Imaginez que vous soyez en 2025, à la tête d’une EURL (Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée). Vous avez construit votre activité avec passion et persévérance, mais le temps et vos objectifs ont évolué. Vous cherchez désormais une forme juridique qui vous permette plus de souplesse pour la gestion, plus de simplicité si vous souhaitez accueillir un futur associé, ou plus de flexibilité dans la distribution de vos dividendes. Et voilà que la SASU (Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle) se présente comme une alternative attrayante : un cadre statutaire moins rigide, un régime social différent, et parfois une meilleure attractivité auprès d’investisseurs potentiels. Pourtant, transformer une EURL en SASU n’est pas une simple formalité. C’est un pas majeur qui implique un formalisme rigoureux et un investissement de temps et d’argent. Pourquoi donc changer de statut ? Quelles démarches effectuer pour mener à bien cette transformation ? Quelles conséquences en attendre sur le plan juridique, fiscal et social ? Nous allons décortiquer tout cela ensemble pour que vous puissiez prendre une décision éclairée. Promesse de l’article : Vous fournir un guide détaillé pour comprendre et réussir la transition de l’EURL vers la SASU sans encombre, en anticipant toutes les implications pour votre business et votre vie d’entrepreneur. I. Qu’est-ce qu’une transformation EURL en SASU ? 1. Définition et cadre juridique Transformer une EURL en SASU, c’est passer d’une société unipersonnelle à responsabilité limitée (l’équivalent d’une SARL à un seul associé) à une société par actions simplifiée unipersonnelle. Vous conservez le principe de la responsabilité limitée aux apports. Vous ne touchez pas à l’identité même de la société (pas de radiation ni de création d’une entité neuve), mais vous modifiez sa forme juridique pour l’adapter à un nouveau cadre législatif, plus flexible. En d’autres termes, c’est un peu comme changer le châssis d’une voiture tout en gardant son moteur et ses roues. Les modalités de fonctionnement (direction, capital, statut social du dirigeant) vont se réécrire, mais l’identité de votre entreprise (numéro SIREN, patrimoine, contrats…) demeure. 2. Différences clés entre EURL et SASU Régime social : EURL : Le gérant associé unique est affilié à la Sécurité sociale des indépendants (ancien RSI), en tant que Travailleur Non Salarié (TNS). SASU : Le président associé unique est considéré comme un assimilé salarié relevant du régime général (hors assurance chômage). Fiscalité : EURL : Impôt sur le revenu (IR) par défaut, sauf si option pour l’IS. SASU : Impôt sur les sociétés (IS) par défaut, avec une possible option pour l’IR sur 5 ans (sous conditions). Flexibilité juridique : EURL : Législation stricte ; possibilité de disposer du statut de conjoint collaborateur, mais statuts peu personnalisables. SASU : Statuts plus souples (clause d’agrément, actions de préférence, etc.). Idéal si vous prévoyez, par exemple, une ouverture de capital. II. Pourquoi transformer une EURL en SASU ? 1. Avantages juridiques a) Simplification des cessions de titres En EURL, votre capital est divisé en parts sociales, ce qui complique parfois la revente ou l’entrée de nouveaux associés. En SASU, vous disposez d’actions, aisément transmissibles. Si vous envisagez une croissance rapide ou de nouveaux partenaires financiers, la SASU se révèle plus attractive. b) Préparation à l’intégration de nouveaux associés La SASU se transforme en SAS dès que vous faites entrer un second actionnaire. La transformation est simplifiée : vous vous épargnez la rédaction et la re-modification d’une infinité de clauses légales. C’est un choix confortable pour les entrepreneurs ambitieux qui se projettent dans un développement à plus grande échelle. 2. Avantages fiscaux a) Éviter l’imposition partielle des dividendes En EURL, si vous êtes gérant associé unique, vous subissez des cotisations sociales sur la fraction de vos dividendes dépassant 10% du capital + compte courant. En SASU, vos dividendes ne sont pas soumis aux charges sociales (seulement à la flat tax ou au barème progressif de l’IR). Résultat : vous pouvez mieux optimiser votre rémunération entre salaire et dividendes. b) Optimisation pour les bénéfices élevés Avec la SASU, vous profitez par défaut de l’IS, potentiellement plus intéressant que l’IR si votre résultat est conséquent. Vous pouvez sortir un salaire suffisant (soumis aux charges) et vous verser des dividendes sans cotisations sociales. Pour certains entrepreneurs, l’arbitrage fiscal est nettement plus favorable sous ce format. (Exemple chiffré) : Si vous générez 80 000 € de bénéfices par an, en restant en EURL, vous seriez imposé à l’IR (ou à l’IS avec cotisations TNS sur les dividendes dépassant 10% du capital). En SASU, vous pouvez vous verser un salaire modéré, puis distribuer des dividendes entièrement exempts de cotisations sociales. Sur plusieurs années, la différence de charges peut facilement atteindre plusieurs milliers d’euros ! 3. Avantages sociaux a) Meilleure protection sociale En tant qu’assimilé salarié, vous relevez du régime général (sauf pour le chômage). Vous êtes mieux couvert pour les accidents du travail, la maladie ou la retraite, même si vos cotisations sont plus élevées. b) Absence de cotisations sociales minimales en cas de non-rémunération En EURL, vous payez des charges sociales minimales, que vous soyez rémunéré ou non. En SASU, si vous ne vous versez pas de salaire, alors vous n’aurez pas de cotisations à payer. Cela peut être intéressant lorsque vous souhaitez préserver votre trésorerie en phase de démarrage ou de difficulté passagère. III. Étapes pour transformer une EURL en SASU 1. Décision de transformation Vous êtes l’associé unique ? Vous prenez seul la décision de transformation en SASU. Vous la formalisez dans un procès-verbal de décision. Ensuite, vous devez enregistrer ce PV auprès de l’administration fiscale dans le mois suivant sa signature, moyennant des frais d’enregistrement. C’est l’acte officiel déclenchant la mue de votre EURL vers la SASU. 2. Intervention d’un commissaire à la transformation Dans la majorité des cas, un commissaire à la transformation doit être désigné pour évaluer votre situation financière. Il s’assure que votre actif net est au moins égal à votre capital social, et rend un rapport. Exception : si votre EURL dispose déjà d’un commissaire aux comptes, ce dernier peut endosser ce rôle. 3. Modification des

Une main tenant une carte bancaire devant un terminal de paiement, illustrant la gestion fiscale et les stratégies d’optimisation en SASU ou EURL.
Création d’entreprises, EURL, SASU

Réduire vos impôts en 2025 : SASU ou EURL ?

Imaginez : vous êtes à la tête de votre propre activité, vous avez des projets à foison, mais un point vous tracasse plus que tout autre… votre fiscalité. En 2025, l’optimisation fiscale n’est plus un luxe réservé aux grosses entreprises. Les freelances, solopreneurs et créateurs d’entreprise y ont désormais pleinement accès. Et souvent, le statut juridique, qu’il s’agisse de la SASU (Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle) ou de l’EURL (Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée), joue un rôle majeur dans la façon dont vous serez imposé. Dans cet article, nous allons explorer en profondeur ces deux statuts afin de vous aider à choisir la structure la plus avantageuse pour optimiser vos impôts en 2025. L’idée ? Vous donner un éclairage concret sur les mécanismes d’imposition, l’impact des dividendes, les stratégies d’optimisation ou encore les erreurs à éviter pour ne pas alourdir inutilement votre charge fiscale. Prêt à booster votre trésorerie et à prendre le contrôle de votre fiscalité ? Allons-y ! I. Comprendre la fiscalité des SASU et EURL 1. SASU : L’imposition à l’impôt sur les sociétés par défaut La SASU se distingue par un fonctionnement très flexible et, en matière de fiscalité, elle est soumise à l’impôt sur les sociétés (IS) par défaut. Que signifie concrètement l’IS en 2025 ? Taux d’imposition principal à 25% : Depuis quelques années, les gouvernements successifs tendent à harmoniser l’IS autour de 25% pour la majorité des entreprises. Taux réduit de 15% : Sous certaines conditions (capital entièrement libéré, chiffre d’affaires ne dépassant pas un certain seuil, etc.), vous pouvez bénéficier d’un taux réduit sur une fraction de vos bénéfices (jusqu’à 42 500 € de bénéfices imposables). Option pour l’IR (pendant 5 ans) Bien qu’elle soit soumise à l’IS de plein droit, la SASU peut opter pour l’impôt sur le revenu (IR) pendant une période maximale de 5 ans, à condition de respecter certains critères (chiffre d’affaires, date de création, nature de l’activité…). L’intérêt ? Reporter les pertes sur le revenu global : Si vos bénéfices sont faibles, cela peut réduire votre imposition personnelle. Flexibilité provisoire : Après ces 5 ans, vous basculerez forcément à l’IS, ce qui peut vous pousser à réfléchir dès le début à l’évolution de votre activité. Cas concrets : Quand l’IS est avantageux en SASU Vous anticipez de gros bénéfices : L’IS vous permettra de payer moins d’impôts qu’à l’IR si vos revenus sont suffisamment élevés, notamment parce que vous pouvez choisir de ne vous verser qu’une partie de la rémunération sous forme de salaire, le reste étant taxé au niveau de la SASU. Vous souhaitez distribuer des dividendes : Avec la SASU, ces dividendes ne subissent pas de cotisations sociales, un point crucial pour l’optimisation (nous y reviendrons). 2. EURL : L’imposition à l’impôt sur le revenu comme principe À l’inverse, l’EURL est avant tout un dérivé de la SARL. Elle se trouve donc par défaut soumise à l’impôt sur le revenu (IR), sauf si l’associé unique est une personne morale. Imposition des bénéfices sur votre déclaration personnelle : Concrètement, le bénéfice (ou le déficit) de l’EURL est directement intégré à votre revenu global. Ainsi, si votre société dégage peu de profits, vous payez peu (ou pas) d’impôts supplémentaires. Possibilité d’opter pour l’IS : L’option est irréversible, ce qui signifie qu’une fois que vous l’avez choisie, vous ne pouvez plus revenir en arrière. Cette bascule est particulièrement intéressante lorsque votre activité commence à générer des bénéfices plus conséquents. Cas pratiques : Scénarios où l’IR ou l’IS conviennent à une EURL Petit chiffre d’affaires ou bénéfices modestes : Rester à l’IR peut s’avérer rentable, surtout si vos revenus sont déjà taxés dans une tranche d’imposition relativement basse. Création d’une trésorerie : Si, au contraire, vous comptez accumuler des réserves dans la société et distribuer peu de rémunération, l’IS peut devenir une meilleure option pour réduire vos impôts personnels. II. Dividendes et cotisations sociales : Les différences clés 1. Dividendes en SASU : Aucun assujettissement aux cotisations sociales Voilà un point qui revient sans cesse lorsqu’on évoque la fiscalité de la SASU : les dividendes. Si vous êtes l’associé unique d’une SASU, et que vous décidez de vous verser des dividendes, vous n’aurez pas de cotisations sociales à payer dessus. Vous devrez vous acquitter de la flat tax (30% : 12,8% d’IR + 17,2% de prélèvements sociaux) ou opter pour le barème progressif de l’impôt sur le revenu (avec abattement de 40%). Pourquoi c’est un avantage fiscal ? Flexibilité : Vous pouvez arbitrer entre un salaire, qui est soumis à charges sociales, et des dividendes, qui en sont exonérés. Optimisation : En dosant soigneusement vos revenus, vous pouvez trouver un juste milieu pour payer moins de charges tout en restant dans la légalité. 2. Dividendes en EURL : Limitation et assujettissement partiel En revanche, dans une EURL soumise à l’IS, les dividendes versés au-delà de 10% du capital social (et des sommes en compte courant associé) sont assujettis aux cotisations sociales du Travailleur Non Salarié (TNS). Implications : Si vous avez un capital social faible, la majorité de vos dividendes risque de dépasser ce seuil et de se retrouver taxée lourdement. Moindre flexibilité : Par rapport à la SASU, l’EURL se montre moins conciliante pour ceux qui veulent maximiser la rémunération sous forme de dividendes. III. Optimisation fiscale : Quel statut pour quelles stratégies ? 1. Quand la SASU est le meilleur choix a) Si l’objectif est de verser des dividendes Vous l’aurez compris, la SASU excelle dans la distribution de dividendes puisque ceux-ci ne subissent pas de cotisations sociales, seulement la flat tax ou le barème progressif. b) Pour bénéficier du régime protecteur d’assimilé salarié Même si cet article se concentre sur la fiscalité, le fait d’être assimilé salarié permet aussi de gérer finement votre rémunération imposable. Et le niveau de charges sociales plus élevé (par rapport au TNS) peut vous amener, par ailleurs, à privilégier les dividendes plutôt qu’un gros salaire. c) Pour les entrepreneurs prévoyant des levées de fonds En termes d’optimisation globale, la SASU

Deux entrepreneurs analysant des graphiques et des données financières sur une tablette et des documents papier, symbolisant la comparaison entre la SASU et l’EURL en 2025.
Création d’entreprises, EURL, SAS

Avantages et inconvénients de la SASU et de l’EURL : Le grand comparatif 2025

1. Introduction : SASU vs EURL, un choix essentiel en 2025 Imaginez-vous au seuil d’une nouvelle aventure entrepreneuriale : vous venez d’avoir une idée de génie ou vous souhaitez simplement structurer votre activité de freelance. Peu importe votre profil, vous entendez souvent parler de la SASU (Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle) et de l’EURL (Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée). Deux formes de société, un seul associé… et pourtant de nombreux avantages et inconvénients à évaluer avant de vous lancer. En 2025, la France est plus que jamais un terrain fertile pour les créateurs d’entreprise. Les procédures en ligne se généralisent, les services d’accompagnement se multiplient, mais il reste une question cruciale : quel statut juridique choisir pour optimiser à la fois sa protection sociale, ses impôts et sa trésorerie ? Dans cet article, nous allons explorer, de manière claire et synthétique, les avantages et inconvénients de la SASU et de l’EURL. Nous verrons pourquoi certains entrepreneurs préfèrent la SASU pour sa souplesse, son régime général et l’absence de cotisations sociales sur les dividendes, tandis que d’autres plébiscitent l’EURL pour son cadre protecteur, ses charges sociales moins élevées et une fiscalité potentiellement avantageuse. Prêt à décortiquer chaque aspect ? Analysons ensemble les deux formes de sociétés unipersonnelles favorites en 2025. 2. Présentation des deux statuts : SASU et EURL 2.1. La SASU en un clin d’œil La SASU est la version unipersonnelle de la SAS (Société par Actions Simplifiée). Elle permet de créer une entreprise avec un unique associé, aussi appelé actionnaire unique. Voici ses principales caractéristiques : Flexibilité statutaire : Les règles internes sont librement fixées dans les statuts, offrant un champ d’innovations pour la gouvernance, la répartition de dividendes, etc. Régime social du dirigeant : Le président de la SASU, s’il est rémunéré, est affilié au régime général de la Sécurité sociale (assimilé salarié). Fiscalité : Par défaut, la SASU est soumise à l’IS (impôt sur les sociétés). Option possible pour l’IR durant 5 ans, sous certaines conditions. Absence de cotisations sociales sur les dividendes : Les dividendes perçus par l’associé unique ne supportent pas de charges sociales. 2.2. L’EURL en bref L’EURL est la version unipersonnelle de la SARL (Société à Responsabilité Limitée). Elle possède un cadre légal plus encadré que la SASU, mais demeure un choix très populaire pour les entrepreneurs solos. Voici l’essentiel : Statut TNS (Travailleur Non Salarié) : Dans la plupart des cas, le gérant associé unique est affilié au régime des indépendants, avec des cotisations moindres que pour un assimilé salarié. Fiscalité : Par défaut, l’EURL est soumise à l’impôt sur le revenu (IR), sauf si l’associé unique est une personne morale. Option possible pour l’IS, mais attention, c’est irrévocable. Cadre juridique : Davantage de règles légales imposées, offrant plus de sécurité… mais moins de flexibilité. Responsabilité limitée : Comme pour la SASU, l’associé unique ne risque en principe que le montant de ses apports en cas de difficultés. (Note : Les entrepreneurs comparent souvent la SASU à l’EURL en tenant compte du régime social du dirigeant, du coût des cotisations et de la fiscalité. Entrons dans le vif du sujet !) 3. Les avantages de la SASU 3.1. Flexibilité statutaire et modernité La SASU est souvent citée comme la structure la plus flexible. Pourquoi ? Parce qu’elle impose très peu de règles de fonctionnement par la loi. Vous pouvez paramétrer vos statuts de manière sur-mesure, par exemple : Gérer la fréquence et la forme des décisions de l’associé unique (qui se trouve être vous-même). Prévoir des mécanismes évolués pour votre gouvernance (organes de direction multiples, etc.). Faciliter une évolution en SAS lorsque vous souhaitez accueillir de nouveaux associés. Pour les entrepreneurs qui envisagent de faire grandir leur entreprise, cette souplesse est un atout majeur : pas besoin de tout réinventer ni de changer totalement de statut. 3.2. Régime social assimilé salarié Autre point crucial : la SASU est la seule forme de société unipersonnelle qui vous permet de bénéficier du régime général de la Sécurité sociale (si vous percevez une rémunération). Concrètement : Protection sociale renforcée : Vous cotisez pour la maladie, la maternité, la retraite (dans les mêmes caisses que les salariés), ce qui vous donne droit à des remboursements et des prestations plus proches de ceux d’un salarié du privé. Limite : Vous n’avez cependant pas droit à l’assurance chômage, car il n’y a pas de lien de subordination entre vous et votre société. Cette couverture sociale est un avantage SASU non négligeable pour l’entrepreneur soucieux de bénéficier d’une meilleure protection en cas d’arrêt maladie ou de cotiser davantage pour sa retraite. 3.3. Absence de cotisations sociales sur les dividendes En tant que président associé unique, vous pouvez décider de vous verser un salaire (soumis aux cotisations sociales) et/ou des dividendes (soumis à l’impôt sur le revenu ou à la flat tax de 30% en général, mais sans charges sociales). C’est un gros avantage par rapport à l’EURL, où les dividendes au-delà de 10% du capital social sont assujettis à cotisations sociales TNS. Optimisation fiscale : Cette configuration permet un arbitrage entre rémunération et dividendes, potentiellement avantageux. Pilotage des revenus : Vous adaptez vos flux financiers selon les opportunités, tout en maîtrisant la pression sociale. 3.4. Image de marque et attractivité De manière plus subtile, la SASU jouit d’une image “premium” auprès de certains acteurs, notamment les investisseurs ou les clients corporate. La flexibilité et la modernité statutaire évoquées plus haut renforcent l’attrait de ce statut. Attirer des partenaires : Si vous ambitionnez d’accueillir un investisseur, la SASU offre un cadre propice pour faciliter l’entrée d’actionnaires. Confiance accrue : Beaucoup de fonds d’investissement et d’incubateurs sont plus familiers avec la SAS qu’avec la SARL, ce qui facilite la discussion pour des levées de fonds ultérieures. 4. Les inconvénients de la SASU 4.1. Coût social élevé La médaille a son revers : en tant qu’assimilé salarié, vous payez plus de cotisations sociales que si vous étiez en EURL sous le régime TNS. Sur une même rémunération, la SASU vous coûtera

Un entrepreneur en costume signant un document sur un bureau en bois, symbolisant le choix entre une SASU et une EURL en 2025.
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SASU ou EURL : Quel statut en 2025 ? Différences et Conseils

Introduction : Pourquoi ce choix est crucial en 2025 Imaginez que vous tenez un carnet de route pour votre activité de freelance. Vous y notez vos petits succès, vos objectifs, et les projets que vous avez envie de réaliser en 2025 : peut-être décrocher un nouveau client, embaucher un collaborateur ou lancer un service inédit. Dans tous les cas, le bon statut juridique agit un peu comme la boussole qui va vous permettre de garder le cap et d’anticiper les écueils fiscaux, sociaux, ou administratifs. Or, deux options se détachent souvent du lot pour les indépendants : la SASU (Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle) et l’EURL (Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée). Alors comment s’y retrouver ? Quels sont les différences SASU EURL, et surtout, quel statut freelance choisir lorsque l’on veut développer son activité en 2025 ? Dans les lignes qui suivent, nous allons scruter chaque recoin de ces deux formes juridiques afin de vous aider à faire un choix éclairé. Nous verrons les implications fiscales, sociales et administratives qui pourraient influencer votre décision, en intégrant des mots-clés comme Différences SASU EURL, Quoi choisir SASU EURL ou encore Quel statut freelance choisir. Prêt à virer de bord ou à conforter votre cap ? Embarquons ensemble dans cette aventure entrepreneuriale ! I. Comprendre la SASU et l’EURL 1. SASU : Une flexibilité pour les entrepreneurs modernes Commençons par la SASU, souvent perçue comme la petite sœur unipersonnelle de la SAS (Société par Actions Simplifiée). Pourquoi fait-elle tant parler d’elle ? Principalement pour sa flexibilité. Avec une SASU, tout est conçu pour épouser l’évolution rapide de votre entreprise. Liberté statutaire : Vous écrivez vos propres règles du jeu dans les statuts, que ce soit pour la répartition du capital (même si vous êtes seul), le mode de direction, ou la gestion de la société. Ouverture aux investisseurs : Certains freelances, férus de nouvelles technologies, souhaitent lever des fonds ou s’entourer de partenaires au fil du temps. La SASU est alors un tremplin : elle permet plus facilement de basculer en SAS (plusieurs associés) que de transformer une EURL en SARL (plus lourd sur le plan administratif). Statut d’assimilé salarié : Le dirigeant de la SASU, appelé Président, dépend du régime général (celui des salariés). On dit alors qu’il est “assimilé salarié”. Conséquence : il bénéficie d’une protection sociale proche d’un salarié classique (hors assurance chômage), avec un coût plus élevé en charges sociales qu’en EURL. En bref, la SASU attire celles et ceux qui misent sur l’agilité, la croissance, et qui souhaitent se prémunir de formalités trop rigides. En 2025, cette forme pourrait encore gagner en popularité, surtout si vous visez la scalabilité de votre activité freelance. 2. EURL : La sécurité avant tout À présent, voyons ce que propose l’EURL, qui n’est autre que la version unipersonnelle de la SARL (Société à Responsabilité Limitée). Cadre juridique protecteur : L’EURL est encadrée par la loi. Cette structure, tout en limitant la responsabilité de l’associé unique à ses apports, peut paraître plus solide pour certains entrepreneurs qui aiment les normes claires et précises. Statut de travailleur non salarié (TNS) : Le gérant associé unique de l’EURL est affilié à la Sécurité Sociale des Indépendants. Ses cotisations sont globalement moins onéreuses que celles d’un dirigeant de SASU (assimilé salarié). Stabilité dans la gouvernance : Les règles sont plus rigides, ce qui peut être un atout pour ceux qui n’aiment pas trop les surprises statutaires. Tout est clairement établi dans le Code de commerce. Pourquoi la qualifier de “sécurité avant tout” ? Parce qu’elle correspond souvent à un profil d’entrepreneur qui préfère payer des charges sociales moins lourdes, rester dans un cadre bien défini, et ne pas avoir à gérer la complexité d’un statut assimilé salarié. Si votre projet est davantage artisanal ou local, et que vous ne prévoyez pas de grands mouvements de capital, l’EURL peut se révéler tout à fait adaptée à votre situation en 2025. II. Principales différences entre SASU et EURL 1. Statut du dirigeant : Assimilé salarié ou TNS ? Première distinction capitale dans le match SASU vs EURL : le régime social du dirigeant. Assimilé salarié (SASU) : Le Président dépend du régime général. Il paye des cotisations plus élevées, mais il bénéficie d’une meilleure couverture sociale (retraite de base, complémentaire, assurance maladie, etc.). Attention toutefois, aucune cotisation chômage n’est prévue, donc pas d’allocations en cas de perte d’activité. Travailleur Non Salarié (EURL) : Le gérant qui est aussi l’associé unique de la société se rattache au régime indépendant, ce qui, sur le papier, coûte moins cher en cotisations. Par contre, la protection sociale est un peu moins avantageuse. Pour combler ce gap, il est souvent conseillé de compléter avec une bonne prévoyance, voire une mutuelle plus solide. Ici, votre choix dépendra de votre sensibilité au risque et de votre vision du long terme. Si vous souhaitez cotiser un peu plus en échange de meilleures prestations sociales, la SASU vous fera les yeux doux. Si vous préférez baisser le coût des charges sociales immédiatement et êtes prêt à vous constituer une protection privée complémentaire, l’EURL vous conviendra. (Mots-clés intégrés : Différences SASU EURL.) 2. Régime fiscal : IR ou IS ? Sur le plan fiscal, les deux statuts n’ont pas la même configuration par défaut. EURL : Impôt sur le revenu (IR) par défaut L’EURL, si l’associé unique est une personne physique, est soumise par défaut à l’IR. Le bénéfice de la société est alors intégré dans la déclaration de revenus du dirigeant. Cependant, il est possible d’opter pour l’impôt sur les sociétés (IS), mais cette option est irrévocable : une fois qu’on y est, on ne revient pas sur l’IR. Avantage ? Lorsque le bénéfice est faible, être imposé à l’IR peut se révéler plus avantageux. Inconvénient ? L’IR ne vous permet pas vraiment de lisser votre imposition, puisque vous payez directement sur l’ensemble des bénéfices. SASU : Impôt sur les sociétés (IS) par défaut À l’inverse, la SASU est soumise automatiquement à l’IS. Vous pouvez cependant

Documents administratifs, souris d'ordinateur et tasse de café sur un bureau, symbolisant les démarches pour passer d'une auto-entreprise à une société.
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Quelles démarches pour transformer une activité auto-entreprise / micro-entreprise en société (SASU ou EURL) ?

Être freelance ou micro-entrepreneur, c’est souvent la liberté. Mais cette liberté peut parfois devenir une limite : plafonds de chiffre d’affaires, protections juridiques restreintes, gestion administrative simplifiée mais parfois incomplète. Si votre activité décolle, ou si vous voulez préparer l’avenir, passer de micro-entrepreneur à une société comme une SASU ou une EURL peut être une stratégie gagnante. Alors, comment faire ? Voici un guide simple et concret pour comprendre les démarches, évaluer les impacts et réussir votre transition sans stress. Pourquoi transformer une micro-entreprise en société ? 1. Dépasser les limites de la micro-entreprise Plafonds de chiffre d’affaires : 77 700 € pour les prestations de services, 188 700 € pour les ventes de biens. Dépasser ces seuils pendant deux ans signifie perdre le statut. Pas de déduction des charges : Vos frais réels (loyer, matériel, déplacements…) ne sont pas pris en compte. Patrimoine personnel exposé : En micro-entreprise, votre patrimoine personnel peut être engagé en cas de dettes. 2. Protéger votre patrimoine personnel Créer une SASU ou une EURL signifie que votre activité devient une entité distincte. Vos biens personnels sont protégés, et les risques financiers sont limités au capital que vous apportez à la société. 3. Crédibilité et développement Une société donne une image plus professionnelle. Vous pouvez embaucher, lever des fonds, collaborer avec des partenaires ou clients qui préfèrent travailler avec des entreprises bien structurées. Les étapes pour transformer une micro-entreprise en SASU ou EURL Le passage de micro-entrepreneur à une société n’est pas une transformation directe. Il s’agit plutôt de créer une société et de transférer votre activité. Voici le chemin à suivre. Étape 1 : Créer votre société (SASU ou EURL) Choisir votre statut juridique : SASU : Idéale si vous voulez bénéficier du régime salarié et avoir de la flexibilité pour inclure d’autres associés à l’avenir. EURL : Pratique si vous préférez rester dans un cadre de gestion simplifiée avec le régime des indépendants (TNS). Rédiger les statuts : Faites appel à un professionnel (expert-comptable, avocat) pour éviter les erreurs. Déposer le capital social : Un compte bancaire professionnel est nécessaire pour bloquer le capital initial (minimum 1 €). Immatriculer la société : Déclarez la création de votre société au registre du commerce et des sociétés (RCS). Publier une annonce légale : Informez le public de la création de votre société. Étape 2 : Transférer votre activité à la société Option 1 : Apport du fonds de commerce : Le fonds de commerce est “apporté” à la société en échange de parts sociales. Option 2 : Cession du fonds de commerce : Vous vendez votre activité à la société nouvellement créée. Étape 3 : Clôturer votre micro-entreprise Déclarer la cessation d’activité : Cette démarche se fait via le guichet unique des formalités. Effectuer une déclaration fiscale : Transmettez une dernière déclaration de revenus pour solder vos obligations fiscales. Les impacts juridiques, fiscaux et sociaux 1. Un cadre juridique renforcé Passer à une SASU ou une EURL signifie que votre entreprise devient une entité morale. Résultat : Séparation nette entre votre patrimoine personnel et celui de la société. Respect des règles propres aux sociétés commerciales. 2. Fiscalité : IR ou IS ? Impôt sur le revenu (IR) : Possible pour les SASU et EURL. Impôt sur les sociétés (IS) : Par défaut en SASU et optionnel en EURL. 3. Régime social : TNS ou assimilé salarié En EURL, vous restez travailleur non salarié (TNS). En SASU, vous devenez assimilé salarié. Conclusion : Transformez votre activité, développez vos ambitions Passer d’une micro-entreprise à une SASU ou une EURL est une décision stratégique. Avec des avantages juridiques, fiscaux et sociaux, cette transition peut propulser votre activité vers de nouveaux horizons. Préparez-vous bien, entourez-vous d’experts, et lancez-vous ! Besoin d’aide ? Contactez-nous pour un accompagnement personnalisé dans votre transformation. Besoin de conseil sur le choix de vos statuts ? Remplissez un questionnaire pour savoir quel statut est le plus adapté à votre nouvelle vie de freelance en informatique ! Faire un devis en 2 min

Une femme en costume écrivant dans un carnet à côté d'un ordinateur portable et de documents financiers, symbolisant l'assistance d'un expert-comptable pour les freelances.
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Freelances et indépendants : pourquoi confier votre comptabilité à un expert-comptable ?

Les défis de la comptabilité pour les freelances et indépendants Quels sont les défis comptables des freelances et indépendants ? Complexité fiscale : Comprendre les règles fiscales, gérer la TVA, déclarer vos revenus, suivre vos charges sociales… Chaque étape comporte des subtilités qui peuvent prêter à confusion. Perte de temps : Chaque heure passée sur votre comptabilité est une heure de moins consacrée à vos projets, vos clients, ou même à votre équilibre personnel. Manque de connaissances : Une erreur dans vos déclarations peut entraîner des pénalités, un redressement fiscal, ou la perte d’avantages précieux. Les obligations comptables des freelances Déclarer vos revenus : En micro-entreprise, vous déclarez votre chiffre d’affaires périodiquement. En société, vous devez établir un bilan annuel. Gérer vos charges sociales : Elles varient selon votre statut et doivent être réglées dans les délais impartis. Établir des factures conformes : Les mentions obligatoires incluent votre numéro SIRET, votre taux de TVA (ou exonération), et bien plus encore. Tenir une comptabilité à jour : En micro-entreprise, cela peut se limiter à un livre des recettes et des dépenses. En société, la tenue d’une comptabilité complète est nécessaire. Les risques d’une mauvaise gestion Pénalités financières : Un retard ou une erreur dans vos déclarations peut entraîner des sanctions, parfois lourdes. Surpaiement d’impôts : Sans optimiser vos déclarations, vous risquez de payer plus que nécessaire. Stress et insécurité : Le spectre d’un contrôle fiscal peut devenir une source d’inquiétude constante. Pourquoi faire appel à un expert-comptable en tant que freelance ou indépendant ? Les avantages de confier votre comptabilité à un expert-comptable L’expert-comptable est un professionnel formé pour gérer vos finances avec précision. Son rôle ne se limite pas à faire des calculs : il devient un conseiller stratégique pour votre activité. Gain de temps et de sérénité Libérez-vous des tâches chronophages : Avec un expert, plus besoin de passer des heures sur vos déclarations ou sur la saisie des factures. Concentrez-vous sur votre cœur de métier : Vous avez plus de temps pour développer votre activité et satisfaire vos clients. Optimisation fiscale pour freelances et indépendants Déductions fiscales : Votre expert peut identifier des dépenses que vous pouvez déduire, comme le matériel informatique, les frais de coworking ou vos déplacements. Conseils stratégiques : Il vous aide à choisir le régime fiscal le plus avantageux (IR ou IS) et à anticiper vos charges. Conformité et sécurité juridique Respect des délais : Votre expert s’assure que toutes vos obligations sont remplies à temps. Sécurité face aux contrôles : En cas de contrôle fiscal, il vous représente et garantit la conformité de vos documents. Les services qu’un expert-comptable peut offrir aux freelances Digitalisation de la comptabilité Des outils numériques pour simplifier votre gestion : Plateformes collaboratives permettant un accès en temps réel à vos données financières. Automatisation des tâches comptables : Saisie des factures, gestion des notes de frais. Suivi financier et prévisionnel Analyse régulière : Votre expert suit vos performances financières pour détecter les leviers d’amélioration. Prévisions budgétaires : Il vous aide à anticiper vos dépenses et vos besoins de trésorerie. Combien coûte un expert-comptable pour un freelance ou un indépendant ? Les offres adaptées aux freelances Les tarifs varient en fonction de la complexité de votre activité et des services demandés : Micro-entrepreneur : Environ 50 à 100 € par mois. Société (EURL, SASU) : Entre 100 et 300 € par mois. Pourquoi le coût est justifié Vous économisez sur vos charges : Une fiscalité optimisée permet de réduire vos coûts. Vous gagnez du temps : Le temps libéré peut être utilisé pour développer votre chiffre d’affaires. Comment choisir le bon expert-comptable pour votre activité ? L’importance de la spécialisation Pourquoi choisir un expert-comptable spécialisé dans les freelances ? Une meilleure compréhension de vos problématiques spécifiques et des solutions adaptées à votre statut juridique. Les outils collaboratifs Privilégiez un expert-comptable digital : Plateformes cloud pour un accès rapide à vos documents, suivi en temps réel de vos finances. Conclusion Confier votre comptabilité à un expert-comptable, c’est faire le choix de la tranquillité et de l’efficacité. Non seulement vous gagnez du temps, mais vous optimisez également votre fiscalité et sécurisez votre activité. Que vous soyez micro-entrepreneur ou en société, cet accompagnement peut faire toute la différence dans votre réussite. Besoin d’un accompagnement sur-mesure ? Contactez un expert-comptable dès aujourd’hui pour simplifier votre gestion et propulser votre activité ! Besoin de conseil sur le choix de vos statuts ? Remplissez un questionnaire pour savoir quel statut est le plus adapté à votre nouvelle vie de freelance en informatique ! Faire un devis en 2 min

Pile de dossiers et de documents comptables sur fond blanc, symbolisant l'organisation et la gestion comptable en entreprise.
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Comptabilité pour EURL : tout ce que vous devez savoir

L’Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée (EURL) est une forme juridique populaire pour les entrepreneurs individuels souhaitant bénéficier de la simplicité d’une entreprise individuelle tout en limitant leur responsabilité personnelle. Comparée à d’autres formes juridiques, l’EURL offre une flexibilité accrue dans la gestion tout en protégeant le patrimoine personnel de l’associé unique, ce qui en fait un choix privilégié pour de nombreux entrepreneurs. La gestion comptable d’une EURL est cruciale pour assurer sa conformité légale et optimiser sa performance financière. Quelles sont les obligations comptables et fiscales qui incombent aux entrepreneurs sous ce statut ? Cet article aborde les éléments essentiels de la comptabilité pour une EURL, les obligations légales et les bonnes pratiques à adopter pour une gestion efficace. Pour ceux intéressés par la comptabilité dans d’autres formes d’activité indépendante, découvrez également notre guide complet sur la comptabilité pour freelance pour une vue d’ensemble sur les obligations comptables selon les statuts. Que vous soyez un nouvel entrepreneur ou que vous envisagiez de passer à ce statut, ce guide vous fournira toutes les informations nécessaires pour naviguer sereinement dans le paysage comptable de l’EURL. Les bases de la comptabilité pour une EURL Qu’est-ce qu’une EURL ? L’Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée (EURL) est une structure juridique permettant à une personne de créer une société avec un seul associé. Elle est dérivée de la Société à Responsabilité Limitée (SARL) et offre une protection du patrimoine personnel en limitant la responsabilité de l’associé unique au montant de ses apports. Cela signifie qu’en cas de dettes ou de difficultés financières, le patrimoine personnel de l’entrepreneur reste protégé, et seules les ressources de l’entreprise sont engagées. Ce modèle est idéal pour ceux qui souhaitent entreprendre tout en bénéficiant d’une responsabilité limitée. L’EURL combine les avantages de la gestion simplifiée de l’entreprise individuelle avec la protection juridique et fiscale d’une société. Quelles sont les obligations comptables pour une EURL ? Pour répondre aux exigences comptables d’une EURL, plusieurs documents essentiels doivent être tenus à jour. Le tableau ci-dessous récapitule ces documents et leurs fonctions, facilitant la compréhension des obligations comptables d’une EURL. Obligation Comptable Description Livre journal Enregistre toutes les transactions de manière chronologique. Grand livre Centralise les écritures par compte pour un suivi financier détaillé. Comptes annuels Comprend le bilan, le compte de résultat et les annexes ; à déposer chaque année. Conservation des documents Archivage de toutes les pièces justificatives (factures, relevés) pendant 10 ans. Dépôt des comptes annuels À déposer au greffe du tribunal dans les 6 mois suivant la clôture pour transparence et conformité. Besoin d’aide pour garantir que votre EURL respecte toutes ses obligations comptables ? Neovi peut vous accompagner avec un service de gestion complet et personnalisé. Quels documents comptables une EURL doit-elle conserver ? Une EURL doit conserver ses documents comptables pendant une période de 10 ans, incluant factures, relevés bancaires, documents fiscaux et autres pièces justificatives des opérations financières. La conservation rigoureuse de ces archives assure la traçabilité des transactions et permet de répondre efficacement aux contrôles fiscaux ou audits. Une bonne gestion des archives facilite également la reconstitution des comptes en cas de besoin ou de vérifications par les autorités. L’obligation de dépôt et de publication des documents Chaque année, l’EURL doit déposer ses comptes annuels au greffe du tribunal de commerce. Ce dépôt inclut le bilan, le compte de résultat et les annexes, et doit être effectué dans les six mois suivant la clôture de l’exercice. Il est important de respecter ce délai pour éviter des pénalités et maintenir la conformité de l’entreprise. La publication de ces documents permet de garantir la transparence des opérations financières de l’EURL et renforce la crédibilité de l’entreprise sur le marché. Besoin d’aide pour gérer ces formalités ? Contactez notre équipe chez Neovi pour un accompagnement personnalisé. Les Particularités Fiscales de l’EURL Comment est imposée une EURL sur ses bénéfices ? Le tableau ci-dessous compare les deux options fiscales disponibles pour une EURL, simplifiant le choix entre l’impôt sur le revenu (IR) et l’impôt sur les sociétés (IS). Régime de TVA Seuil de Chiffre d’Affaires (CA) annuel Obligations Franchise en base de TVA Moins de 91 900 € pour les biens et hébergement, 36 800 € pour les services Pas de TVA à facturer ni à récupérer ; simplifie la gestion. Régime réel simplifié CA au-dessus de la franchise et jusqu’à environ 789 000 € pour les biens ou 238 000 € pour les services Déclaration et paiement de la TVA annuels avec acomptes trimestriels. Régime réel normal Au-delà des seuils du régime simplifié Déclarations mensuelles ou trimestrielles ; TVA à facturer et récupérer régulièrement. Option Fiscale Description Avantages Inconvénients Impôt sur le Revenu (IR) Imposition des bénéfices dans la déclaration de revenus de l’associé unique. Simple à gérer ; permet de déduire certaines charges personnelles. Les bénéfices sont imposés au taux marginal de l’impôt sur le revenu ; peut alourdir la fiscalité. Impôt sur les Sociétés (IS) Imposition des bénéfices directement dans la société, dissociant la fiscalité de l’entreprise et de l’associé. Permet de bénéficier du taux réduit de 15 % ; les dividendes peuvent être distribués plus facilement. Plus de formalités et certaines charges sont déductibles de manière limitée. Vous hésitez entre IR et IS ? Neovi vous guide dans le choix le plus avantageux pour optimiser votre fiscalité d’EURL. Quelle est la gestion de la TVA pour une EURL ? L’EURL est assujettie à la TVA, sauf si elle bénéficie du régime de la franchise en base de TVA, applicable aux petites entreprises dont le chiffre d’affaires annuel ne dépasse pas certains seuils : 91 900 euros pour les ventes de biens et prestations d’hébergement, et 36 800 euros pour les autres prestations de services. Sous ce régime, l’EURL n’est pas redevable de la TVA sur ses ventes, ce qui simplifie sa gestion comptable. Le tableau suivant présente les différents régimes de TVA pour une EURL. Quelle est la gestion de la TVA pour une EURL ? En plus de l’impôt sur les bénéfices et de

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