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Comptabilité

Calendrier avec des punaises rouges et une date encerclée, symbolisant les échéances fiscales importantes des freelances en 2025.
Administration, Comptabilité, Non classé

📅 Calendrier fiscal 2025 pour freelances : toutes vos échéances mois par mois

Que vous exerciez en micro-entreprise, en entreprise individuelle au réel (BNC ou BIC), ou via une SASU/EURL à l’IS, une bonne partie de votre sérénité dépend d’un outil essentiel : un calendrier comptable clair. Voici, mois par mois, les obligations fiscales et parafiscales pertinentes pour les freelances en 2025. Sommaire 1. Les grands classiques à garder en tête 2. Mois par mois : le détail opérationnel 3. Check-list express par régime 4. Anticiper pour ne pas payer de pénalités 5. Caler votre organisation comptable 1. Les grands classiques à garder en tête Impôt / taxe Qui est concerné ? Date(s) 2025 Déclaration de résultats BNC/BIC (liasse 2035/2031 + annexes) EI au réel + EURL IR 3 mai 2025 (15 jours supplémentaires si téléprocédure) Déclaration 2042 + 2042-C-PRO (impôt sur le revenu) Tous les indépendants Fenêtre d’avril à début juin (calendrier définitif > mars 2025) IS – acomptes SASU/EURL/SARL à l’IS 15 mars, 15 juin, 15 sept., 15 déc. IS – solde Idem 15 mai (exercice clos 31/12) ou 15ᵉ jour du 4ᵉ mois suivant la clôture TVA CA3 (régime réel normal) CA > 247 000 € (BNC) ou 840 000 € (BIC) ou option Entre le 15 et le 24 du mois N+1 TVA CA3 trimestrielle (réel normal < 4 000 € de TVA/an) Idem 15/24 avril – 15/24 juil. – 15/24 oct. – 15/24 janv. 2026 TVA CA12 (régime réel simplifié) CA ≤ seuils 5 mai 2025 + acompte 55 % (juillet) & 40 % (déc.) CFE – acompte Tous sauf exonération 1ʳᵉ année 15 juin 2025 (si CFE 2024 > 3 000 €) CFE – solde Tous 15 décembre 2025 Cotisations URSSAF (micro) Micro-entrepreneurs Mensuel : 30/31 chaque mois – Trimestriel : 30 avr., 31 juil., 31 oct., 31 janv. 2026 2. Mois par mois : le détail opérationnel Janvier 2025 15-24 janv. : Dépôt et paiement TVA CA3 (déc. 2024) ou première CA3 pour régime mensuel. 31 janv. : Déclaration & paiement cotisations URSSAF (option mensuelle – chiffre d’affaires de déc.). Février 2025 15-24 févr. : TVA CA3 (janv.). 28 févr. : Deadline de télédéclaration taxes véhicules de société (freelance possédant un VP affecté à l’activité, régime réel). Mars 2025 15 mars : 1ᵉʳ acompte IS (SASU/EURL à l’IS). 15-24 mars : TVA CA3 (fév.). Avril 2025 15-24 avr. : TVA CA3 (mars). 30 avr. : Cotisations URSSAF Q1 (micro, périodicité trimestrielle). Mai 2025 – le mois chaud ! 5 mai : Déclaration 2035 / 2031 + annexes pour EI réel & EURL IR. Déclaration TVA CA12 (régime simplifié) pour exercices clos 31/12. Déclaration CFE (modifications, cessation, etc.). 15 mai : Solde IS 2024 (si exercice = année civile). 15-24 mai : TVA CA3 (avr.). Juin 2025 15 juin : Deuxième acompte IS. 15-24 juin : TVA CA3 (mai). 15 juin : Acompte CFE (50 %). 30 juin : Cotisations URSSAF Q2 (micro). Juillet 2025 15-24 juil. : CA3 (juin). 15 juillet : Acompte TVA 55 % (régime simplifié). Août 2025 15-24 août : CA3 (juillet). (Pas d’échéance fiscale majeure, respirez !) Septembre 2025 15 sept. : 3ᵉ acompte IS. 15-24 sept. : CA3 (août). Octobre 2025 15-24 oct. : CA3 (sept.). 31 oct. : Cotisations URSSAF Q3 (micro). Novembre 2025 15-24 nov. : CA3 (oct.). 20 nov. : 3ᵉ échéance du solde IR (si paiement fractionné). Décembre 2025 15 décembre : 4ᵉ acompte IS. Paiement CFE (solde). 15-24 déc. : CA3 (nov.). 15 décembre : Acompte TVA 40 % (régime simplifié). 31 déc. : URSSAF Q4 (micro) & déclaration initiale CFE pour les créateurs 2025. 3. Check-list express par régime Micro-entrepreneur (prestations de service) URSSAF : Mensuel ou trimestriel. IR : Déclaration 2042-C-PRO (mai). CFE : Acompte (15 juin, si > 3 000 €) + solde (15 déc.). TVA : Seulement si option ou dépassement de franchise (réel simplifié = CA12 + 2 acomptes). EI réel BNC / BIC Liasse 2035 / 2031 : 3 mai. TVA : CA3 mensuelle ou trimestrielle. IS : Non applicable (vous restez à l’IR sauf option). CFE : Comme tout le monde. SASU / EURL à l’IS IS : 4 acomptes + solde. Liasse 2065 : 3 mois après clôture (15 mai si 31/12). TVA : CA3 (souvent mensuelle). CFE : Acompte et solde selon les mêmes modalités que les autres entreprises. 4. Anticiper pour ne pas payer de pénalités Majoration par défaut : 10 % du montant dû + intérêts 0,2 %/mois. Oubli CFE : Rappel, puis 10 % de frais, puis poursuites. TVA en retard : Blocage immédiat du remboursement de crédit de TVA. La parade : Automatiser les rappels (agenda partagé, CRM, outil de compta) et garder un coussin de trésorerie d’au moins 3 mois d’impôts/charges. 5. Caler votre organisation comptable Étape Fréquence Outil recommandé Lettrage factures & dépenses Hebdo Appli compta + OCR Pré-validation TVA Mensuel / T-1 Balance fournisseurs Préparation liasses Janvier-avril Expert-comptable Point trésorerie fiscale Trimestriel Dashboard cash-flow Un calendrier comptable 2025 bien tenu, c’est moins de stress, zéro pénalité et une trésorerie prévisible. 👉 Besoin d’un accompagnement 360° ? 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Main signant un document officiel, entourée de feuilles administratives, illustrant la déclaration ou l’utilisation de chèques CESU pour les freelances.
Administration, Comptabilité

Chèque CESU pour les freelances 2025 : le guide complet

Lorsqu’on est freelance ou travailleur indépendant, on cherche toujours à optimiser sa rémunération tout en limitant au maximum la pression fiscale et sociale. Saviez‑vous qu’au‑delà des classiques frais de repas ou titres‑restaurant, il existe un autre moyen d’améliorer son pouvoir d’achat ? Le CESU préfinancé (chèque emploi service universel) s’offre aux freelances comme un sérieux coup de pouce : vous pouvez financer certaines prestations personnelles (garde d’enfant, ménage, soutien scolaire, etc.) en bénéficiant d’exonérations fiscales et sociales intéressantes. Découvrons ensemble comment fonctionne ce dispositif, quelles sont ses conditions d’octroi et comment l’utiliser concrètement pour booster votre revenu net. Sommaire Le CESU en bref En quoi le CESU diffère du CESU déclaratif ? Pourquoi c’est un atout pour les freelances Les avantages et inconvénients des chèques CESU Quelles activités peuvent être financées avec le CESU préfinancé ? Quel montant en 2024‑2025 et comment en bénéficier ? Illustration chiffrée Pourquoi c’est aussi intéressant pour votre entreprise ? Les 5 étapes clés pour mettre en place le CESU FAQ sur les chèques CESU Conclusion 1. Le CESU en bref Définition Le CESU préfinancé est un titre de paiement nominatif, à valeur déterminée (un peu comme les titres‑restaurant). Il est destiné à rémunérer tout ou partie des prestations de services à la personne : garde d’enfant, ménage, repassage, soutien scolaire, aide à domicile, etc. Qui le met en place ? Votre entreprise (même s’il n’y a aucun salarié) peut les commander auprès d’organismes habilités (Domiserve, Sodexo, etc.). Vous (en tant que freelance / dirigeant) les recevez ensuite à titre de complément de rémunération exonéré (jusqu’à un certain plafond). Un booster de pouvoir d’achat Les sommes allouées en CESU préfinancé ne sont pas soumises à impôt sur le revenu (IR) ni aux charges sociales tant qu’elles respectent les plafonds fixés chaque année. 2. En quoi le CESU diffère du CESU déclaratif ? Il existe deux dispositifs CESU : Le CESU déclaratif (ou “CESU bancaire”) Il s’agit d’un système facilitant la déclaration et le paiement des cotisations pour un salarié à domicile (ex. aide ménagère). Vous l’utilisez si vous employez directement quelqu’un chez vous, en gérant les bulletins de salaire via l’Urssaf. Le CESU préfinancé Ici, le titre (chèque) est prépayé par l’entreprise (ou l’employeur, ou un organisme social). Le freelance (ou dirigeant) reçoit ce CESU comme avantage et peut régler des prestataires de services à la personne avec. Avantage fiscal : ces sommes ne sont pas considérées comme du salaire, donc exonération d’impôt sur le revenu et de cotisations sociales dans la limite annuelle autorisée. 3. Pourquoi c’est un atout pour les freelances Pas besoin d’employés : Même si vous êtes seul (freelance sans salarié), vous avez le droit d’obtenir des CESU préfinancés grâce à votre propre structure (SASU, EURL, micro‑entreprise au réel, etc.). Exonération importante : Le montant octroyé en CESU préfinancé est exonéré de charges sociales et d’IR jusqu’à un plafond. Pouvoir d’achat immédiat : Vous n’avancez pas de charges sociales ni d’impôts ; c’est un complément de rémunération net d’impôt que vous pouvez employer pour différentes prestations : ménage, garde d’enfant, jardinage, etc. 4. Les avantages et inconvénients des chèques CESU Avantages Zéro charges sociales et zéro impôts (IR) dans la limite autorisée. Déductible pour l’entreprise : l’achat des CESU par votre société vient réduire son bénéfice imposable. Simplicité : pas de formalités complexes. Le freelance commande les CESU via un émetteur agréé, puis les utilise pour régler les services à la personne. Inconvénients Plafonnement : vous ne pouvez aller au‑delà d’un certain montant (2 540 € par an et par salarié à compter du 1er janvier 2025 (arrêté du 26 décembre 2024)). Au‑delà, la fraction supplémentaire n’est plus exonérée de charges et d’impôt. Usage restreint : seules les prestations de services à la personne (ménage, garde, soutien scolaire…) peuvent être payées via CESU. Tous les prestataires n’acceptent pas obligatoirement le CESU préfinancé. 5. Quelles activités peuvent être financées avec le CESU préfinancé ? Services à la famille Garde d’enfants à domicile ou assistante maternelle agréée Soutien scolaire, cours particuliers Sortie d’école, baby‑sitting Entretien de la maison Ménage, repassage Jardinage (petits travaux) Bricolage Seniors et handicap Aide aux courses Assistance administrative Aide au transport de personnes âgées/dépendantes Préparation de repas à domicile Bref, la palette est vaste, pourvu que ce soit du service à la personne. 6. Quel montant en 2024‑2025 et comment en bénéficier ? Le plafond annuel En 2025, vous pouvez vous attribuer (ou attribuer à vos collaborateurs) jusqu’à 2 540 € en CESU par an, sans être soumis aux cotisations sociales ni à l’impôt. Comment procéder Commander les CESU préfinancés via votre société, auprès d’un émetteur habilité (Domiserve, Sodexo, UP, etc.). Tenir un état récapitulatif (pour prouver, en cas de contrôle, la somme attribuée au dirigeant). Utiliser ces titres pour régler des organismes de services à la personne ou le salarié à domicile. Conserver les justificatifs prouvant l’affectation à des services d’aide à domicile (en cas de contrôle fiscal). Et si vous avez des salariés ? Alors vous devrez leur offrir les mêmes avantages, dans les mêmes limites, pour respecter le principe d’égalité de traitement. 7. Illustration chiffrée Supposons que vous soyez freelance (SASU ou EURL) et que vous décidiez de vous octroyer 2 000 € de CESU préfinancés sur l’année : Sans CESU : pour avoir 2 000 € de net, vous vous seriez versé un salaire imposé et chargé socialement. Avec CESU : 0 € de charges sociales, 0 € d’impôt sur le revenu, Vous gagnez 2 000 € de pouvoir d’achat supplémentaire pour payer votre nounou, votre aide ménagère ou d’autres services autorisés. 8. Pourquoi c’est aussi intéressant pour votre entreprise ? Les sommes versées en CESU sont déductibles du bénéfice imposable de la société, ce qui diminue l’impôt sur les sociétés (IS). Votre société améliore le pouvoir d’achat du dirigeant (ou de ses salariés) sans exploser la masse salariale et la fiscalité associée. Vous n’alourdissez pas la partie « charges patronales » de la société (puisque c’est exonéré). 9. Les 5 étapes clés pour

Flèche blanche sur fond de mur bleu pointant vers la droite, symbolisant la direction à suivre pour optimiser ses frais de repas en tant que freelance.
Administration, Comptabilité

Frais de repas pour les freelances en 2025 : le guide complet

En tant que freelance (ou travailleur indépendant) vous pouvez, sous certaines conditions, déduire vos frais de repas de votre résultat imposable. Mais attention : l’administration fiscale encadre fortement ces dépenses pour éviter tout abus. Dans cet article, vous découvrirez : Les conditions pour qu’un repas soit déductible en 2025 Les plafonds et barèmes actualisés (montant du repas à domicile, limite d’exonération, etc.) La différence entre un repas pris seul et un repas d’affaires Des exemples chiffrés concrets Les justificatifs à fournir pour sécuriser votre déduction Vous pourrez ainsi optimiser votre comptabilité, tout en restant dans les règles ! Sommaire Rappel : pourquoi et dans quel cadre déduire ses frais de repas ? Les conditions générales de déduction en 2025 Frais supplémentaires de repas : barème 2025 Exemples de calcul pour les freelances en 2025 Qu’en est-il des repas d’affaires ? Focus sur la TVA : récupérable ou non ? Points de vigilance et pièces justificatives FAQ : réponses aux questions fréquentes Conclusion : maximisez vos déductions en toute sécurité 1. Rappel : pourquoi et dans quel cadre déduire ses frais de repas ? En tant que travailleur indépendant relevant du régime des BIC (bénéfices industriels et commerciaux) ou des BNC (bénéfices non commerciaux), vous pouvez déduire de votre résultat imposable les dépenses nécessaires à l’exercice de votre profession. Les frais de repas en font partie, à condition qu’ils soient : Réellement engagés pour votre activité (nécessité professionnelle) Distingués de vos frais de vie personnelle (repas à la maison, etc.) Justifiés (factures, tickets de restaurant mentionnant le détail…) Cette déduction aura pour effet de réduire votre base imposable, donc de diminuer votre impôt sur le revenu. Toutefois, la loi ne permet pas de déduire la totalité de ces frais sans plafond : elle considère qu’une partie correspond à un repas « normal » pris au domicile, et qu’une autre peut être excessive au‑delà d’un certain seuil. 2. Les conditions générales de déduction en 2025 Pour être déductibles, vos frais de repas (pris seul ou avec un invité) doivent : Résulter d’une obligation professionnelle : Vous êtes en déplacement ou ne pouvez pas rentrer déjeuner chez vous (distance « normale », horaires…). Ou vous êtes en rendez‑vous / repas d’affaires. Excéder le coût d’un repas à domicile : L’administration calcule un « avantage en nature nourriture » pour évaluer ce qu’un repas à domicile aurait coûté. En 2025, cette valeur forfaitaire est de 5,45 €. Ne pas dépasser la limite d’exonération : Au‑delà d’un certain seuil, la dépense est jugée « excessive » et n’est plus déductible. Cette limite pour 2025 est de 21,10 € par repas. Être effectivement payés par vous et justifiés : Vous devez conserver la facture ou un ticket de caisse faisant apparaître le détail et le montant TTC. Si le montant dépasse 150 €, l’administration recommande une facture au nom de votre entreprise (ou un document identifiant clairement votre activité). 3. Frais supplémentaires de repas : barème 2025 L’administration fiscale a publié le barème suivant pour 2025 : Évaluation forfaitaire d’un repas pris à domicile : 5,45 € Limite d’exonération : 21,10 € Montant maximal déductible : 21,10 € – 5,45 € = 15,65 € par repas En d’autres termes : Vous ne pouvez pas déduire la partie équivalant à un repas normal (5,45 €). Au‑delà de 21,10 €, la dépense est considérée comme trop élevée et la part au‑dessus de 21,10 € n’est plus déductible. Ces montants concernent les frais supplémentaires dus au fait que vous mangez hors de chez vous. Ils s’appliquent pour un repas seul, pris par le freelance pour des raisons professionnelles (impossibilité de rentrer). Note : Les micro‑entrepreneurs (auto‑entrepreneurs) ne peuvent pas déduire directement de dépenses réelles dans leur résultat, car ils sont soumis à un abattement forfaitaire. Les règles ci‑dessus concernent les entreprises individuelles au régime réel ou les dirigeants de sociétés (soumis à l’IR). 4. Exemples de calcul pour les freelances en 2025 Exemple 1 : repas à 16 € TTC Montant du repas : 16 € Évaluation forfaitaire d’un repas à domicile : 5,45 € Frais supplémentaires déductibles : 16 – 5,45 = 10,55 € Ce montant est en dessous de la limite de 21,10 €, donc tout est OK. Exemple 2 : repas à 35 € TTC Limite d’exonération : 21,10 € Valeur du repas à domicile : 5,45 € La partie au‑dessus de 21,10 € (soit 35 – 21,10 = 13,90 €) est jugée excessive, non déductible. Ce qui est déductible = 21,10 € – 5,45 € = 15,65 €. Attention : si vous estimez avoir une raison valable d’un repas à 35 € (restaurant haut de gamme parce que zone isolée, horaires tardifs, etc.), vous pouvez tenter de justifier la totalité auprès du fisc, mais vous devez avoir des arguments solides (cf. la notion de « circonstances exceptionnelles »). 5. Qu’en est‑il des repas d’affaires ? La situation est différente lorsqu’il s’agit d’un repas d’affaires : Objectif : promouvoir l’activité, négocier un contrat, inviter un prospect ou un client, etc. Preuve : vous devez indiquer (sur la facture ou un justificatif) le nom des personnes invitées et le motif professionnel. Déduction : dans ce cas, le barème lié au repas individuel (5,45 €) ne s’applique pas. L’intégralité de la note peut être déduite, sauf si l’administration considère qu’elle est hors de proportion. Exemple : vous invitez un gros client au restaurant pour négocier un important contrat. La note s’élève à 80 €. Si vous êtes en mesure de justifier l’invitation (contexte d’affaires, identité du client), la note de 80 € peut être admise en déduction intégrale. L’administration pourrait toutefois juger « exagéré » un repas à 300 € par personne, sauf justification (restaurant étoilé, usage habituel dans le secteur, etc.). 6. Focus sur la TVA : récupérable ou non ? Frais de repas individuels : la TVA n’est pas récupérable en principe (considéré comme un avantage personnel). Repas d’affaires : la TVA est récupérable, à condition d’avoir une facture mentionnant la TVA et de prouver

Paysage tropical avec palmiers et reflet dans l’eau, illustrant les vacances accessibles grâce aux Chèques-Vacances pour freelances.
Administration, Comptabilité

Chèques-Vacances 2025 pour les freelances : Guide complet et avantages

Introduction Les Chèques‑Vacances constituent un avantage souvent méconnu des travailleurs indépendants. Pourtant, depuis quelques années – et plus encore en 2025 – ils s’ouvrent largement aux freelances, micro‑entrepreneurs et indépendants, qu’ils aient des salariés ou non. Que vous exerciez en micro‑entreprise 2025, sous le statut d’auto‑entrepreneur 2025, ou encore en tant que président(e) de SASU ou dirigeant(e) d’EURL, vous pouvez bénéficier de ces titres de paiement valables chez plus de 200 000 prestataires de tourisme, culture et loisirs en France. Dans cet article, nous allons vous expliquer pas à pas : Ce que sont les chèques‑vacances et comment ils fonctionnent en 2025 Qui peut en bénéficier, notamment les freelances et micro‑entrepreneurs Les avantages fiscaux et sociaux pour les indépendants Les démarches à effectuer pour vous inscrire et commander vos chèques‑vacances Bonne lecture, et surtout… bonnes vacances ! Sommaire Qu’est-ce que le Chèque-Vacances ? Pourquoi les freelances peuvent en bénéficier en 2025 ? Les avantages fiscaux et sociaux pour le freelance ou micro‑entrepreneur 2025 Comment s’inscrire à l’ANCV en tant qu’indépendant ? Plafonds, exonérations et montants en 2025 : tout comprendre Où dépenser les Chèques-Vacances ? FAQ : vos questions fréquentes sur les Chèques‑Vacances 2025 1. Qu’est-ce que le Chèque-Vacances ? Les Chèques‑Vacances sont des titres de paiement, nominatifs, permettant de financer des dépenses liées aux loisirs, au voyage et à la culture. Mis en place dès 1982 par l’ANCV (Agence Nationale pour les Chèques‑Vacances) pour favoriser le départ en vacances des salariés, ils sont aujourd’hui largement étendus à tous les travailleurs, y compris les indépendants. Voici quelques éléments clés : Forme : un carnet de chèques (papier) ou un format digital (Chèque‑Vacances Connect). Valeur : généralement sous forme de coupures de 10, 20, 25 ou 50 €. Durée de validité : 2 ans en plus de l’année d’émission. Un Chèque‑Vacances émis en 2025 est valable jusqu’au 31 décembre 2027. Réutilisation : si le chèque n’est pas utilisé à temps, vous pouvez généralement l’échanger dans les 3 mois suivant sa date de fin de validité. Au départ, l’idée était d’aider les employeurs à financer en partie les vacances de leurs salariés. Mais depuis l’ordonnance n°2015‑333 du 26 mars 2015, les choses ont évolué : tout chef d’entreprise, même sans salarié, peut y prétendre. C’est ce qui rend ce système particulièrement intéressant pour les freelances et micro‑entrepreneurs. 2. Pourquoi les freelances peuvent en bénéficier en 2025 ? Alors que les Chèques‑Vacances avaient historiquement vocation à être distribués par les employeurs à leurs salariés, la législation a évolué, notamment en 2015, pour inclure : Les entreprises de moins de 50 salariés Les indépendants ou chefs d’entreprise non‑salariés, même s’ils n’ont aucun salarié Les micro‑entrepreneurs (auto‑entrepreneurs) et les professions libérales En 2025, cette disposition est toujours valable et permet donc aux freelances, dirigeants de SASU ou EURL, micro‑entrepreneurs, etc., de commander ces chèques à leur propre usage. Résultat : vous pouvez financer une partie de vos loisirs (train, avion, hébergement, restauration, activités culturelles, etc.) via votre entreprise, sous certaines conditions. Un plus pour votre pouvoir d’achat Pour les freelances et auto‑entrepreneurs, l’idée est simple : Vous commandez des chèques‑vacances via l’ANCV. Une partie est payée par vous, une partie (si vous le décidez) par votre entreprise, ce qui vous permet de bénéficier d’une sorte de complément de rémunération en nature. Ce système offre des avantages fiscaux et des avantages sociaux si vous respectez les plafonds fixés par les règles en vigueur. 3. Les avantages fiscaux et sociaux pour le freelance ou micro‑entrepreneur 2025 Si vous exercez en freelance, vous relevez soit du régime micro‑entreprise 2025, soit d’une structure (SASU, EURL, EI) et vous êtes donc un travailleur indépendant (TNS ou assimilé‑salarié). Dans tous les cas, voici les principaux avantages : Exonération d’impôt sur le revenu : La part de chèques‑vacances prise en charge par votre entreprise est exonérée d’impôt sur le revenu, dans la limite d’un SMIC mensuel (1 801 € environ en 2025) par an. Autrement dit, si votre société vous offre pour 1 000 € de chèques‑vacances, cette somme (jusqu’au plafond du SMIC) n’augmente pas votre base imposable. Exonération partielle de cotisations sociales : Sous réserve de ne pas dépasser 30 % du SMIC brut mensuel (soit 540 € environ en 2025). Cela signifie que tant que la part financée par votre structure ne dépasse pas 540 € dans l’année, vous ne payez pas de cotisations sociales dessus (excepté la CSG/CRDS et le versement mobilité si vous y êtes assujetti). Au‑delà de 540 €, vous devrez payer des cotisations sociales sur toute la somme versée. Possibilité de déduire le montant du bénéfice imposable (selon votre statut) : Pour les micro‑entrepreneurs, la législation sur l’abattement ne permet pas de déduire spécifiquement les chèques‑vacances. En pratique, vous les comptabilisez comme un prélèvement personnel (sans incidence sur le calcul de votre CA imposable). Pour les dirigeants d’EURL, de SASU, etc., la part prise en charge est déductible du bénéfice imposable de l’entreprise, sous le plafond de 30 % du SMIC mensuel brut. Exemple concret En 2025, vous êtes freelance en EI ou EURL, vous n’avez pas de salarié, et vous décidez de vous octroyer 500 € de chèques‑vacances : Vous restez sous le plafond de 540 € (30 % du SMIC), donc pas de cotisations sociales à payer sur ces 500 € (sauf CSG/CRDS). Cette somme est exonérée d’impôt sur le revenu si vous ne dépassez pas la limite du SMIC mensuel (1 801 €). En tant que gérant(e) d’EURL, vous pouvez déduire ces 500 € du résultat imposable de la société. 4. Comment s’inscrire à l’ANCV en tant qu’indépendant ? L’ANCV (Agence Nationale pour les Chèques‑Vacances) est la structure unique habilitée à émettre ces titres. Pour vous, freelance ou micro‑entrepreneur 2025, la démarche est la suivante : Créer un compte sur le site officiel de l’ANCV : Cliquez sur « Créer un compte » ou un bouton équivalent. Renseignez vos informations : SIRET (14 chiffres, attention à bien les indiquer tous, sinon le site renverra une erreur) Catégorie : « Employeur droit privé

Panneau de direction silhouetté devant un ciel coloré au coucher du soleil, représentant les choix stratégiques d’un freelance pour créer une holding.
Comptabilité, Création d’entreprises

Créer une Holding pour les Freelances en 2025 : Guide Complet

En 2025, la création d’une holding intéresse de plus en plus de freelances cherchant à optimiser la gestion de leur trésorerie, à structurer leurs activités ou encore à préparer la transmission de leur patrimoine. Qu’il s’agisse de rationaliser plusieurs sociétés (micro-entreprises, SASU, etc.) ou de développer de nouvelles activités, la holding offre divers avantages juridiques, opérationnels et fiscaux – à condition d’être mise en place correctement. Dans cet article, nous vous expliquons : Les concepts essentiels (définition d’une holding, formes juridiques possibles). Les avantages concrets pour un freelance (optimisation fiscale, gestion de trésorerie, transmission). Les étapes clés pour créer sa holding en 2025, ainsi que les pièges à éviter. Sommaire Définition et concepts clés sur la holding Pourquoi créer une holding quand on est freelance ? Les avantages d’une holding pour 2025 (fiscalité, cash-management, transmission) Comment choisir la forme juridique de la holding ? Les étapes de création d’une holding Fiscalité et montage : régime mère-fille, intégration fiscale… Exemples concrets et montages courants pour freelances FAQ sur la holding pour freelances en 2025 Conclusion et appel à l’action (Neovi) 1. Définition et concepts clés sur la holding Une holding est une société (SAS, SARL, SC, etc.) dont l’objectif principal consiste à détenir des participations dans d’autres sociétés (ses « filles »), au lieu d’exercer elle-même une activité commerciale ou libérale. Littéralement, la holding « tient » (to hold) les parts ou actions d’autres entreprises. En pratique, on distingue : La holding pure (ou passive) : elle se contente de détenir les titres de sociétés-filles et perçoit des dividendes éventuellement, sans animer le groupe. La holding animatrice (ou active) : en plus de détenir les titres, elle rend des services (management fees, support administratif, etc.) à ses filiales. Bon à savoir : la holding n’est pas une forme juridique en soi. On peut créer une holding sous forme de SAS, de SARL, voire de société civile selon l’objectif poursuivi. 2. Pourquoi créer une holding quand on est freelance ? Les freelances qui génèrent d’importants bénéfices via leur EURL, leur SASU ou toute autre structure, peuvent se retrouver avec une trésorerie excédentaire. Une holding permet de regrouper, canaliser et réinvestir ce cash de manière plus efficiente. 2.1 Structuration en groupe Si vous avez plusieurs activités (conseil, formation, SaaS, immobilier…) ou que vous envisagez d’en développer, la holding sert de « société-mère » pour centraliser la gestion financière et accompagner la croissance. 2.2 Optimisation fiscale La remontée de dividendes vers une holding peut bénéficier d’un régime fiscal avantageux (mère-fille). Vous pouvez ainsi disposer de sommes importantes à réinvestir dans d’autres projets, sans passer par la case imposition de 30% sur les dividendes perçus en direct. 2.3 Transmission patrimoniale Dans un cadre familial, la holding facilite la transmission progressive des parts à vos proches tout en conservant le contrôle. Divers montages (apport-cession, donation avant cession) existent pour réduire la charge fiscale. À savoir : la holding n’est pas un simple outil de défiscalisation. Sans raison réelle (expansion, investissement, transmission), créer une holding n’apportera pas de gain notable. 3. Les avantages d’une holding pour 2025 (fiscalité, cash-management, transmission) 3.1 Avantages fiscaux Régime mère-fille : la holding détient au minimum 5 % du capital de chaque filiale. Les dividendes qui lui sont versés bénéficient d’un abattement de 95 % (seuls 5 % sont imposés à l’IS), au lieu d’être taxés à 30 % si vous les perceviez en tant que personne physique. Intégration fiscale : si la holding détient 95 % ou plus de chaque filiale, on peut opter pour l’intégration fiscale, permettant de consolider les bénéfices et pertes de toutes les sociétés du groupe. 3.2 Circulation de la trésorerie La holding peut prêter des fonds aux filiales (et inversement) via des conventions de trésorerie internes, évitant ainsi les circuits bancaires onéreux et optimisant le financement. 3.3 Transmission et cession En cas de cession d’une filiale, la holding bénéficie de la fiscalité favorable des plus-values de cession de titres (abattement partiel). Elle permet aussi de recourir à l’apport-cession (art. 150-0 B ter du CGI), reportant l’imposition. 4. Comment choisir la forme juridique de la holding ? Trois grandes options s’offrent à vous : SAS / SASU Responsabilité limitée aux apports. Pas de charges sociales si vous ne vous rémunérez pas. Liberté statutaire. Idéale si vous envisagez d’accueillir par la suite de nouveaux associés dans la holding. SARL / EURL Responsabilité limitée également. Possibilité de se rémunérer en tant que gérant TNS (45 % de cotisations sociales environ), potentiellement plus avantageux que le statut assimilé-salarié. Forme plus rigide que la SAS, mais souvent utilisée en holding. Société civile Réservée aux projets sans vocation commerciale (immobilier, par exemple). Responsabilité illimitée. Comptabilité plus souple (pas d’obligation de dépôt des comptes). Bon à savoir : la SARL/EURL est parfois privilégiée pour la holding, surtout si vous souhaitez vous verser une rémunération de gérant TNS. En revanche, la SASU holding peut être adéquate si vous ne vous rémunérez pas et que vous préférez la flexibilité des statuts de SAS. 5. Les étapes de création d’une holding Étape 1 : Choix de la forme juridique Analysez vos objectifs (nature de l’activité, nombre d’associés, statut social du dirigeant, etc.). Sélectionnez la SASU, l’EURL ou la société civile selon vos besoins. Étape 2 : Rédaction des statuts Précisez dans l’objet social la détention de titres, éventuellement l’animation du groupe. Indiquez votre régime fiscal (IS le plus souvent). Nomination d’un dirigeant (président, gérant) et répartition du capital. Étape 3 : Formalités de constitution Dépôt du capital (même si 1 € est possible). Publication de l’annonce légale. Dépôt du dossier d’immatriculation au guichet unique. Étape 4 : Acquisition ou apport des titres Soit la holding achète les parts d’une société cible (nécessite un financement ou un apport d’argent). Soit vous apportez directement vos parts/actions préexistantes : on parle d’apport de titres (avec souvent un commissaire aux apports). Étape 5 : Mise en place des conventions Convention de trésorerie si vous souhaitez faire circuler le cash entre la holding et les filiales. Conventions de management fees si la holding rend des services (juridiques, comptables, administratifs) à ses filiales.

Tirelire renversée laissant s’échapper des pièces de monnaie, symbolisant l’épargne retraite et l’optimisation fiscale des freelances.
Administration, Comptabilité, Fiscalité (impôts, TVA, taxes diverses)

Plan Épargne Retraite (PER) 2025 : l’optimisation fiscale pour freelances

En 2025, les freelances sont de plus en plus nombreux à chercher des solutions pour sécuriser leurs revenus de demain et réduire leur imposition. Le Plan Épargne Retraite (PER) se positionne alors comme l’un des dispositifs phares pour construire un capital retraite tout en bénéficiant d’avantages fiscaux immédiats. Comment fonctionne un PER pour les travailleurs indépendants ? Quels sont ses atouts concrets en matière de fiscalité, de souplesse et de rentabilité ? Quelles différences avec d’autres produits d’épargne (assurance-vie, PEA, etc.) ? Et comment savoir si c’est vraiment le bon choix pour vous, freelance en 2025 ? Dans cet article complet, nous répondons à toutes ces questions et vous aidons à tirer le meilleur parti du PER pour votre activité. Sommaire Qu’est-ce qu’un PER ? Définition et principes clés Pourquoi un PER pour les freelances en 2025 ? Comment fonctionne le PER individuel ? (Versements, gestion, sortie) Avantages fiscaux : comment payer moins d’impôts grâce au PER ? Exemples concrets de défiscalisation et simulations Comparaison avec d’autres enveloppes : assurance-vie, PEA… FAQ : vos questions fréquentes sur le PER pour freelances en 2025 1. Qu’est-ce qu’un PER ? Définition et principes clés Le Plan Épargne Retraite (PER) est un produit d’épargne de long terme qui a vu le jour avec la loi Pacte en 2019. Son objectif : simplifier et encourager la préparation de la retraite en unifiant plusieurs dispositifs existants (PERP, Madelin, PERCO…). Résultat : un produit unique, plus flexible, et plus performant pour la plupart des situations. En 2025, le PER est devenu la référence pour beaucoup d’indépendants en quête d’épargne retraite, grâce à : Une gestion libre ou pilotée, avec divers supports (actions, fonds euros, etc.), selon le niveau de risque souhaité. Un cadre fiscal avantageux, permettant la déduction des versements ou un choix de non-déduction pour bénéficier d’une fiscalité allégée au dénouement. Une sortie en capital ou en rente, au moment de la retraite, avec quelques cas de déblocage anticipé (invalidité, surendettement, achat résidence principale…). Le PER se décline en trois versions : PER individuel : accessible à tout un chacun, et particulièrement adapté aux freelances. PER d’entreprise collectif : proposé par certaines sociétés à leurs salariés. PER d’entreprise obligatoire : destiné à un cadre plus spécifique (certaines branches, cadres, etc.). Pour un freelance, c’est le PER individuel qui nous intéresse le plus. 2. Pourquoi un PER pour les freelances en 2025 ? 2.1. Anticiper une retraite souvent insuffisante Les travailleurs indépendants cotisent généralement moins que les salariés (absence de part patronale, taux de cotisation réduits en micro-entreprise, etc.). Résultat : la pension du régime obligatoire se révèle souvent bien plus faible que celle des salariés. Le PER offre une solution de capitalisation pour pallier ce risque et garantir un niveau de revenu satisfaisant à la retraite. 2.2. Bénéficier d’avantages fiscaux immédiats Le PER se distingue par la possibilité de déduire tout ou partie des sommes versées de votre revenu imposable. Ainsi, chaque euro versé (dans la limite d’un plafond) vous permet de diminuer vos impôts cette année, tout en épargnant pour votre futur. Une aubaine lorsque vous êtes fortement imposé. 2.3. Ajuster la flexibilité à votre activité de freelance Vos revenus de freelance fluctuent ? Le PER individuel autorise des versements libres, réguliers ou ponctuels. Vous pouvez ajuster en fonction des bonnes ou des mauvaises périodes. 2.4. Se constituer un matelas financier pour les projets de long terme Même s’il est en principe bloqué jusqu’à la retraite, le PER propose certains cas de sortie anticipée (acquisition d’une résidence principale, invalidité, cessation d’activité, etc.). Il reste donc moins “rigide” que d’anciens dispositifs (ex-contrat Madelin, PERP…). 3. Comment fonctionne le PER individuel ? (Versements, gestion, sortie) 3.1. Versements libres ou programmés Libre : vous versez quand vous le souhaitez, selon votre trésorerie. Programmé : vous fixez un montant mensuel ou trimestriel, plus prudent pour lisser les variations de marchés. Chacun de vos versements peut être déductible ou non déductible. Par défaut, la plupart des contrats retiennent la déduction. Mais vous pouvez choisir, versement après versement, de ne pas déduire (ce qui, dans certains cas, sera plus pertinent pour réduire la fiscalité future). 3.2. Gestion libre ou gestion pilotée Gestion libre : vous sélectionnez vous-même vos supports (fonds euros, unités de compte, fonds actions, etc.). Gestion pilotée : votre assureur ou votre banque arbitre automatiquement, souvent en “gestion à horizon” pour diminuer les risques à l’approche de la retraite. 3.3. Sortie en capital, rente ou mixte À la date de liquidation (en général l’âge légal de la retraite, mais vous pouvez prolonger), vous débloquez : Soit l’intégralité du capital, Soit une rente viagère mensuelle, Soit une combinaison des deux. Cas de déblocage anticipé : invalidité, surendettement, décès du conjoint, cessation d’activité pour liquidation judiciaire, expiration des droits au chômage, achat de la résidence principale. 4. Avantages fiscaux : comment payer moins d’impôts grâce au PER ? 4.1. Déduction des versements pour réduire votre IR ou votre bénéfice Option 1 : déduire à l’entrée Les versements que vous effectuez sur votre PER sont déductibles de votre revenu imposable, dans la limite de votre plafond épargne retraite. Pour 2025, ce plafond correspond typiquement à 10 % de vos revenus professionnels de 2024 (plafonné à 35 194 € environ), ou 4 114 €, si plus avantageux. Exemple : Vous déclarez 50 000 € de revenu imposable (micro-BIC ou BNC). Votre taux marginal d’imposition (TMI) est de 30 %. Si vous versez 5 000 € sur le PER en 2025, vous pouvez déduire 5 000 € de votre bénéfice imposable, soit 1 500 € d’impôts en moins (5 000 × 30 %). Vous récupérez ainsi un avantage fiscal immédiat tout en épargnant sur le long terme ! Attention : la déduction à l’entrée implique que, à la sortie, vous paierez des impôts sur le capital ou la rente perçue. 4.2. Option 2 : Non-déduction à l’entrée Si vous préférez, vous pouvez choisir de ne pas déduire vos versements. Dans ce cas, la fiscalité de sortie sera plus douce (intérêts seulement). C’est une stratégie pertinente si vos revenus actuels sont modestes, mais que vous anticipez une future TMI plus élevée à la retraite. 4.3.

Une personne remplissant un chèque à la main, illustrant la gestion comptable d’un consultant.
Comptabilité

Expert-comptable pour consultant : optimiser sa comptabilité pour réussir

Dans un contexte économique en perpétuelle évolution, les consultants – qu’ils soient spécialisés en marketing, en business intelligence (BI), en stratégie ou dans d’autres domaines – doivent non seulement exceller dans leur expertise métier, mais aussi gérer efficacement leur comptabilité. La gestion financière représente un enjeu stratégique majeur pour optimiser la fiscalité, sécuriser la trésorerie et favoriser le développement de l’activité. Dans cet article, nous explorerons pourquoi et comment un expert-comptable dédié aux consultants peut transformer la gestion comptable en véritable levier de réussite, avec notamment l’accompagnement de partenaires reconnus comme Neovi. Pourquoi les consultants ont-ils besoin d’un expert-comptable spécialisé ? Les consultants font face à des défis spécifiques qui diffèrent des besoins d’autres professions. Leur mode de facturation, souvent basé sur des missions ou des honoraires, impose une gestion rigoureuse de la trésorerie. La variabilité des revenus d’un consultant nécessite une approche comptable sur-mesure. Voici quelques points clés : Spécificités de la facturation : Les consultants émettent des factures en fonction de projets ou de missions ponctuelles. Cette variabilité demande un suivi précis afin d’éviter les mauvaises interprétations lors de la déclaration fiscale. Optimisation fiscale adaptée : Un expert-comptable spécialisé connaît parfaitement les règles de déduction applicables aux consultants, qu’il s’agisse de frais professionnels liés aux déplacements, aux outils digitaux ou encore aux formations spécifiques. Cela permet de réduire la base imposable tout en respectant la réglementation. Gestion de la trésorerie : En raison des fluctuations mensuelles de leur chiffre d’affaires, les consultants doivent anticiper les périodes de creux et de forte activité. Un accompagnement personnalisé facilite la mise en place d’outils de suivi et de prévision. Accompagnement personnalisé : Contrairement à une approche standard, un expert-comptable pour consultant comprend les besoins particuliers des professionnels du conseil. Qu’il s’agisse d’un consultant en marketing, en BI ou en stratégie, l’expert adaptera ses conseils aux réalités du terrain. En résumé, la complexité des revenus et des dépenses, ainsi que la nécessité d’optimiser chaque euro investi dans l’activité, rendent indispensable l’accompagnement d’un expert-comptable spécialisé pour les consultants. Les avantages d’un expert-comptable pour consultant Collaborer avec un expert-comptable dédié aux consultants présente de nombreux avantages, tant en termes d’optimisation fiscale que de gestion opérationnelle. Voici les principaux bénéfices : Optimisation fiscale L’un des atouts majeurs réside dans la capacité de l’expert-comptable à identifier et à déduire les frais spécifiques au métier de consultant. Par exemple, il pourra : Conseiller sur la déduction des frais liés aux déplacements professionnels (indemnités kilométriques, frais de taxi, billets de train ou d’avion) – essentiels pour les consultants en marketing ou en stratégie. Optimiser les charges liées aux outils digitaux et logiciels indispensables pour un consultant en BI, en veillant à ce que ces investissements soient correctement pris en compte. Proposer des stratégies pour réduire la base imposable grâce à une gestion fine des frais de formation, de télétravail ou encore des abonnements professionnels. Gain de temps et réduction des tâches administratives Externaliser la gestion comptable permet au consultant de se concentrer sur son cœur de métier. L’expert-comptable se charge de : La tenue et l’archivage de la comptabilité, garantissant la conformité en cas de contrôle fiscal. La préparation des déclarations fiscales et sociales, en respectant les échéances et en optimisant le calcul des cotisations. La mise en place d’outils digitaux modernes qui offrent un suivi en temps réel des dépenses et des recettes, très utiles pour les consultants en mission. Accompagnement stratégique Au-delà des tâches administratives, l’expert-comptable joue un rôle de conseiller stratégique : Il aide à la planification financière avec des tableaux de bord personnalisés, permettant de visualiser l’évolution de l’activité et d’anticiper les besoins en financement. Il conseille sur le choix du statut juridique le plus adapté – que ce soit pour un consultant en marketing souhaitant opter pour une SASU ou pour un consultant en BI envisageant la création d’une EURL. Il offre un accompagnement sur-mesure pour optimiser la gestion de la trésorerie et soutenir la croissance de l’activité, à l’instar des solutions proposées par Neovi. En travaillant en étroite collaboration avec un expert-comptable spécialisé, le consultant bénéficie d’une vision globale et proactive de sa gestion financière, constituant ainsi un véritable avantage concurrentiel. Les services offerts par un expert-comptable pour consultant Pour répondre aux besoins spécifiques des consultants, les experts-comptables proposent un ensemble de services adaptés. Parmi ces prestations, on peut citer : Tenue de comptabilité et déclarations fiscales Saisie et suivi des écritures comptables : Utilisation d’outils digitaux permettant un enregistrement précis et en temps réel des transactions. Préparation des déclarations fiscales et sociales : Assistance pour la déclaration de revenus, de TVA et autres obligations, en s’assurant que toutes les déductions spécifiques aux consultants soient appliquées. Gestion des échéances : Mise en place d’un calendrier fiscal personnalisé pour éviter tout retard. Conseil en gestion et optimisation Analyse de la rentabilité : Élaboration de tableaux de bord et de reportings réguliers pour suivre la performance financière. Optimisation des charges : Identification des leviers d’optimisation, notamment en matière de déduction des frais professionnels (déplacements, outils digitaux, formation, etc.). Accompagnement à la digitalisation : Mise en place d’outils de gestion moderne facilitant la visibilité sur la trésorerie et la prise de décision. Accompagnement juridique et statutaire Choix du statut juridique : Conseils pour sélectionner la structure la plus adaptée à l’activité du consultant. Rédaction et suivi des contrats : Assistance dans la rédaction de contrats avec clients et partenaires, garantissant une sécurité juridique. Conseils en rémunération : Stratégies pour optimiser la répartition des revenus, notamment dans le cadre d’une rémunération mixte. Ces services, spécialement adaptés aux exigences des consultants, répondent aussi bien aux défis administratifs qu’aux enjeux stratégiques propres à leur secteur. Comment choisir le bon expert-comptable pour son activité de consultant ? Pour maximiser les bénéfices d’un accompagnement comptable spécialisé, il est essentiel de choisir le bon expert-comptable. Voici quelques critères de sélection à considérer : Expérience sectorielle : Privilégiez un expert-comptable ayant déjà accompagné des consultants, en particulier dans des domaines spécifiques comme le marketing, la BI ou la stratégie. Maîtrise des

Freelance travaillant sur un ordinateur portable, symbolisant la gestion des frais professionnels déductibles en 2025.
Comptabilité, Fiscalité (impôts, TVA, taxes diverses)

Les frais déductibles du freelance en 2025 : Tout ce qui faut savoir

Dans un monde où chaque dépense peut devenir une opportunité, maîtriser ses frais déductibles n’est pas simplement une question de chiffres : c’est une véritable stratégie de croissance pour votre activité freelance. En 2025, alors que la fiscalité évolue et que les règles se précisent, il est plus que jamais essentiel de comprendre comment transformer vos charges en leviers d’optimisation. Plutôt que de voir ces dépenses comme des contraintes, imaginez-les comme des outils pour libérer du capital, investir dans votre avenir et rester maître de votre trajectoire professionnelle. Dans cet article, nous explorerons en profondeur ce que signifient les frais déductibles pour les freelances, les conditions à respecter, les types de dépenses que vous pouvez intégrer dans votre comptabilité, ainsi que des conseils pratiques pour adopter une approche rigoureuse et authentique. Préparez-vous à repenser votre fiscalité sous un nouveau jour, à la fois pragmatique et inspirant. Pourquoi les frais déductibles sont essentiels pour les freelances Pour beaucoup, la notion de frais déductibles évoque une corvée administrative, une simple case à cocher dans la déclaration fiscale. Pourtant, pour le freelance averti, il s’agit d’un levier stratégique permettant de réduire sa base imposable et d’optimiser ses ressources financières. Imaginez que chaque euro investi dans votre activité – que ce soit dans un nouvel outil informatique, une formation enrichissante ou même ce déjeuner d’affaires qui fait avancer votre réseau – se transforme en une opportunité de diminution d’impôt et en réinvestissement dans votre projet. En 2025, la fiscalité offre encore plus d’opportunités pour transformer ces frais en avantages concrets. Pour réussir, il est primordial d’adopter une démarche proactive, d’être rigoureux dans la tenue de vos justificatifs, et surtout, de comprendre les critères qui transforment une dépense en atout fiscal. Les conditions de déductibilité : quelles dépenses sont réellement éligibles ? Avant de détailler les différents types de frais, rappelons les trois critères fondamentaux qui déterminent si une dépense est déductible : Caractère réel et justifié Chaque charge doit être réelle, c’est-à-dire qu’elle ne peut être ni fictive ni excessive. Cela implique de disposer de justificatifs solides : factures, notes de frais ou tout document attestant de la dépense. Par exemple, l’achat d’un MacBook Pro peut être considéré comme déductible si ce matériel est indispensable à l’exercice de votre activité – à condition de pouvoir fournir la facture correspondante. Lien direct avec l’activité professionnelle Les frais engagés doivent être directement liés à l’exercice de votre activité. Ils doivent servir l’intérêt de votre exploitation et contribuer à la gestion normale de votre entreprise. Ce critère exige parfois de distinguer clairement entre usage professionnel et usage personnel, notamment pour des dépenses telles que le loyer ou l’abonnement internet. Imputation dans l’exercice comptable Les dépenses doivent être enregistrées dans l’exercice où elles ont été effectivement engagées. Cela signifie que la chronologie de vos dépenses doit correspondre à l’année fiscale concernée, assurant ainsi une cohérence dans la comptabilité et évitant toute contestation lors d’un contrôle. Ces règles, bien que rigoureuses, ne sont pas là pour vous freiner, mais pour garantir une déduction juste et maîtrisée, en accord avec la réglementation. Elles vous permettent de transformer chaque dépense en une opportunité d’optimisation – une approche qui, bien appliquée, peut véritablement changer la donne pour votre trésorerie. Les principaux types de frais déductibles pour les freelances en 2025 Frais généraux et de fonctionnement Les frais généraux regroupent l’ensemble des dépenses nécessaires au bon fonctionnement de votre activité. Cela inclut : Les fournitures de bureau : papier, stylos, cartouches d’encre et autres consommables indispensables. Les dépenses d’entretien et de fonctionnement : électricité, gaz, connexion internet, etc. Les services externalisés : maintenance informatique, conseils ponctuels, et autres prestations de soutien. Bien que souvent perçus comme anodins, ces frais représentent une part significative de votre budget opérationnel. Une gestion précise de ces dépenses vous permet d’ajuster vos tarifs, de planifier vos investissements et d’optimiser vos charges réelles. Frais de déplacement Pour un freelance, se déplacer ne concerne pas uniquement la mobilité, c’est aussi saisir des opportunités professionnelles. Parmi les frais de déplacement déductibles, on retrouve : Les indemnités kilométriques : calculées selon un barème fiscal précis, elles couvrent l’usure, le carburant et l’entretien de votre véhicule lorsque vous l’utilisez à des fins professionnelles. Les billets de train, avion ou taxi : pour des rendez-vous, des déplacements vers des salons ou des rencontres d’affaires. Les frais de carburant et péages : en cas d’utilisation intensive de votre véhicule pour des missions sur le terrain. Il est essentiel de tenir un carnet détaillé de vos déplacements, en notant les dates, lieux et objectifs, et de conserver tous les justificatifs. Cette rigueur vous évitera des déconvenues en cas de contrôle fiscal. Frais de repas et restauration d’affaires Les frais de repas, engagés dans le cadre d’un rendez-vous professionnel ou d’un déplacement, sont également déductibles, sous réserve de respecter certaines conditions : Justificatifs obligatoires : chaque repas doit être accompagné d’une facture mentionnant le nom du restaurant, la date, et, idéalement, le nom des participants. Nécessité professionnelle : il faut démontrer que le repas a servi à des fins commerciales – par exemple, pour discuter d’un projet ou établir un nouveau partenariat. Il est crucial de distinguer clairement entre repas personnels et repas d’affaires. Le charme d’un déjeuner entre amis n’est pas déductible, tandis que celui passé lors d’un rendez-vous client l’est. Cette distinction, parfois subtile, requiert une vigilance constante. Frais liés à l’utilisation du domicile Le télétravail étant devenu la norme pour de nombreux freelances, déduire une partie de vos dépenses liées à votre domicile peut représenter un avantage fiscal non négligeable : Une pièce dédiée exclusivement au bureau : pour que la déduction soit acceptée, il faut que l’espace utilisé soit clairement identifié comme espace professionnel, distinct du reste du domicile. Proportionnalité des charges : électricité, chauffage, internet et même une partie du loyer peuvent être déduits au prorata de l’utilisation professionnelle. Conventions et justificatifs : il est recommandé de rédiger une convention de mise à disposition des locaux pour sécuriser cette déduction en

Bureau minimaliste avec un ordinateur portable, un smartphone, un carnet et un stylo, illustrant la gestion comptable simplifiée pour les freelances en micro-entreprise.
Comptabilité, Micro-entreprise

La comptabilité pour les freelances en micro-entreprise : Simplifiez votre gestion et boostez votre fiscalité

La gestion comptable est souvent perçue comme une contrainte par les freelances en micro-entreprise. Pourtant, une comptabilité bien tenue peut devenir un véritable atout pour optimiser votre fiscalité, suivre votre trésorerie et prendre de meilleures décisions pour développer votre activité. Dans cet article, nous allons explorer les spécificités de la comptabilité pour les micro-entrepreneurs, présenter des outils et techniques adaptés, et vous donner des conseils pratiques pour alléger votre gestion comptable. Table des matières Comprendre la micro-entreprise et ses spécificités comptables Les obligations comptables des freelances en micro-entreprise Les outils comptables en ligne et la comptabilité digitale Optimisation fiscale et frais déductibles pour micro-entrepreneurs Conseils pratiques pour simplifier votre gestion comptable Conclusion et appel à l’action Pour de nombreux freelances, la comptabilité peut apparaître comme un mal nécessaire, une tâche chronophage qui détourne l’attention de l’essentiel : le développement de leur activité. Pourtant, pour les micro-entrepreneurs, une gestion comptable simplifiée et bien optimisée est un levier stratégique pour réduire vos impôts, suivre efficacement votre trésorerie et anticiper vos besoins en financement. Dans cet article, nous vous proposons un guide complet sur la comptabilité pour les freelances en micro-entreprise. Vous découvrirez les obligations légales, les outils modernes à adopter et les astuces pour bénéficier d’une optimisation fiscale maximale. Que vous soyez en début d’activité ou déjà établi, ce guide vous aidera à clarifier vos obligations et à transformer la comptabilité en un outil de croissance. 1. Comprendre la micro-entreprise et ses spécificités comptables Qu’est-ce qu’une micro-entreprise ? La micro-entreprise est un régime simplifié qui permet aux freelances de bénéficier d’une comptabilité allégée et d’un régime fiscal avantageux. Destiné aux petites structures, ce statut offre des formalités de création et de gestion réduites, avec notamment un abattement forfaitaire pour les frais professionnels. Particularités de la comptabilité en micro-entreprise Simplicité administrative : La tenue de la comptabilité est généralement limitée à l’enregistrement des recettes et des achats. Aucune obligation de bilan annuel n’est requise, ce qui permet de se concentrer sur l’essentiel. Déclaration de revenus simplifiée : Le chiffre d’affaires est déclaré mensuellement ou trimestriellement, et un abattement forfaitaire est appliqué en fonction de l’activité (par exemple, 71 % pour la vente de marchandises, 50 % pour les prestations de services commerciales ou 34 % pour les activités libérales). Limitation des frais déductibles : Contrairement aux régimes réels, vous ne pouvez pas déduire l’intégralité de vos frais professionnels. L’abattement forfaitaire est censé couvrir l’ensemble de vos charges. Pour les freelances, il est essentiel de comprendre ces spécificités afin de mieux gérer leur comptabilité micro-entreprise et de profiter pleinement des avantages de ce régime. 2. Les obligations comptables des freelances en micro-entreprise Même si le régime micro-entreprise simplifie la gestion, certaines obligations comptables restent indispensables : Enregistrement des recettes Vous devez conserver un registre des recettes détaillant toutes les entrées d’argent liées à votre activité. Ce document doit inclure : La date de la transaction, Le montant encaissé, L’origine de la recette (facture, devis, etc.). Conservation des justificatifs Même si vous bénéficiez d’un régime simplifié, il est crucial de conserver tous les justificatifs (factures, notes de frais, relevés bancaires) pendant au moins 10 ans. Cela vous permettra de justifier vos déclarations en cas de contrôle fiscal. Déclaration du chiffre d’affaires La déclaration périodique (mensuelle ou trimestrielle) de votre chiffre d’affaires est obligatoire. Vous devez indiquer précisément le montant total encaissé, sur lequel sera appliqué l’abattement forfaitaire correspondant à votre activité. Gestion des obligations fiscales et sociales Le régime micro-entrepreneur inclut des cotisations sociales calculées sur le chiffre d’affaires. Une veille régulière sur l’évolution de ces taux et des plafonds de chiffre d’affaires est nécessaire pour anticiper les changements dans votre gestion financière. 3. Les outils comptables en ligne et la comptabilité digitale L’importance de la digitalisation La digitalisation simplifie grandement la gestion comptable des freelances. Des outils de comptabilité en ligne permettent de : Automatiser l’enregistrement des recettes et dépenses, réduisant ainsi le risque d’erreurs. Accéder à vos données en temps réel, pour suivre l’évolution de votre chiffre d’affaires et anticiper vos besoins. Faciliter les déclarations fiscales, en générant automatiquement les documents nécessaires pour la déclaration de revenus. Les avantages des outils comptables en ligne Gain de temps : L’automatisation permet de libérer du temps que vous pouvez consacrer à votre activité principale. Accessibilité et simplicité : Les interfaces conviviales et intuitives rendent la gestion comptable accessible même aux non-experts. Sécurisation des données : La sauvegarde en ligne garantit la conservation de vos informations, protégées contre la perte ou la détérioration. Quelques outils recommandés Pour les freelances en micro-entreprise, plusieurs solutions comptables en ligne s’adaptent parfaitement aux besoins d’une gestion simplifiée. Elles permettent d’automatiser la saisie des recettes, d’éditer des factures et de générer des rapports personnalisés. Ces outils sont une véritable aubaine pour optimiser votre gestion comptable au quotidien. 4. Optimisation fiscale et frais déductibles pour micro-entrepreneurs L’abattement forfaitaire et ses limites En micro-entreprise, l’abattement forfaitaire permet de simplifier la déduction des frais professionnels. Cependant, il présente certaines limites : Il ne tient pas compte des dépenses réelles que vous pourriez engager. Pour certains freelances, notamment ceux ayant des frais de déplacement, de formation ou d’achat d’outils, l’abattement peut s’avérer moins avantageux. Les frais déductibles en micro-entreprise Bien que le régime micro ne permette pas de déduire tous les frais réels, vous pouvez néanmoins : Optimiser votre déclaration de revenus en conservant un suivi rigoureux de vos recettes et en évaluant si le régime micro reste adapté à votre situation. Analyser votre structure de coûts, afin d’identifier les leviers pour réduire vos charges. Conseils pour optimiser votre fiscalité Faites un suivi régulier de votre chiffre d’affaires et de vos dépenses pour vérifier si le régime micro est toujours avantageux pour vous. Envisagez de passer à un régime réel si vos frais réels dépassent largement l’abattement forfaitaire. Cela vous permettra de déduire précisément vos dépenses professionnelles et d’optimiser votre fiscalité. Consultez un expert-comptable, même pour une simple révision annuelle, afin de bénéficier d’un conseil personnalisé et de rester en conformité avec la législation

Réunion de travail avec des entrepreneurs analysant des données financières sur des ordinateurs portables, illustrant la compréhension du statut d'auto-entreprise en 2025.
Comptabilité, Création d’entreprises

Auto-entreprise ou micro-entreprise en 2025 : Comprendre le statut unique pour réussir son lancement

Depuis 2016, la distinction entre auto-entrepreneur et micro-entrepreneur a disparu pour laisser place à un régime simplifié unique. Pourtant, l’expression « auto-entrepreneur » reste très répandue dans le langage courant. En 2025, ce statut reste une solution incontournable pour les indépendants qui souhaitent bénéficier de formalités allégées, d’un régime fiscal avantageux et d’une gestion simplifiée. Dans cet article, nous vous proposons un guide complet pour comprendre et exploiter pleinement ce régime, ainsi que ses avantages, ses limites et ses évolutions à venir. Table des matières Introduction Qu’est-ce qu’une auto-entreprise / micro-entreprise ? 2.1 Historique et fusion des statuts 2.2 Définition et champ d’application Les avantages du statut unique en 2025 3.1 Simplicité administrative et démarches allégées 3.2 Régime fiscal et social attractif 3.3 Franchise en base de TVA Conditions d’éligibilité et formalités de création Obligations comptables et déclaratives pour l’auto-entrepreneur Optimisation fiscale et limites du régime Comparaison avec d’autres statuts juridiques FAQ sur l’auto-entreprise / micro-entreprise Conclusion et appel à l’action 1. Introduction Se lancer en tant qu’indépendant reste une aventure excitante, mais la gestion administrative et fiscale peut parfois sembler un frein. Heureusement, le régime de l’auto-entreprise – ou micro-entreprise, terme officiel depuis 2016 – offre un cadre simplifié pour démarrer son activité. En 2025, ce statut demeure particulièrement prisé par les entrepreneurs souhaitant tester leur projet avec des obligations allégées, tout en bénéficiant d’avantages fiscaux et sociaux adaptés à leur situation. Dans cet article, nous vous guidons à travers l’ensemble des aspects du statut unique, des formalités de création aux obligations comptables, en passant par l’optimisation fiscale et les limites du régime. Que vous soyez étudiant, salarié, ou déjà en activité, ce guide complet vous aidera à décider si le statut d’auto-entrepreneur est fait pour vous et comment en tirer le meilleur parti. 2. Qu’est-ce qu’une auto-entreprise / micro-entreprise ? 2.1 Historique et fusion des statuts Jusqu’en 2015, deux régimes coexistaient pour l’entrepreneur individuel : le statut auto-entrepreneur et le régime de la micro-entreprise. Auto-entrepreneur : Un régime encore plus simplifié, introduit en 2009, facilitant la création d’entreprise avec des démarches administratives réduites et des cotisations calculées sur le chiffre d’affaires. Micro-entreprise : Un régime également simplifié, mais avec des spécificités comptables et fiscales plus larges. Depuis la loi Pinel de 2016, ces deux régimes ont fusionné pour ne former qu’un seul statut officiel. Même si le terme « auto-entrepreneur » persiste dans l’usage, tous les documents administratifs et légaux mentionnent désormais le terme « micro-entrepreneur ». 2.2 Définition et champ d’application Le statut de micro-entrepreneur est un régime simplifié de l’entreprise individuelle. Il permet d’exercer une activité commerciale, artisanale ou libérale non réglementée, dans la limite de certains plafonds de chiffre d’affaires : Pour une activité de vente de marchandises, d’objets, de denrées ou de prestations d’hébergement : le plafond est de 188 700 €. Pour une activité de prestations de services ou les professions libérales : le plafond est de 77 700 €. Ce régime se caractérise par des formalités de création et de gestion allégées, une comptabilité simplifiée (enregistrement des recettes et, éventuellement, des achats) et un système fiscal qui repose sur un abattement forfaitaire appliqué au chiffre d’affaires. 3. Les avantages du statut unique en 2025 Le régime de la micro-entreprise présente de nombreux avantages qui en font une option attrayante pour les indépendants. Voici les points clés : 3.1 Simplicité administrative et démarches allégées Création facilitée : La procédure d’immatriculation se fait en ligne via le portail dédié (autoentrepreneur.urssaf.fr). Les formalités se limitent à la saisie de quelques informations personnelles et professionnelles, sans nécessité de capital minimum ni de rédaction de statuts. Gestion comptable simplifiée : L’enregistrement des recettes suffit généralement. Vous n’avez pas besoin de tenir une comptabilité complète ni de réaliser un bilan annuel. Cette simplicité vous permet de vous concentrer sur votre activité plutôt que sur l’administratif. 3.2 Régime fiscal et social attractif Abattement forfaitaire : Le régime fiscal micro permet d’appliquer un abattement forfaitaire pour frais professionnels. Ce pourcentage varie selon l’activité exercée : 71 % pour la vente de marchandises, 50 % pour les prestations de services commerciales, 34 % pour les activités libérales. Cotisations sociales calculées sur le chiffre d’affaires : Les cotisations sociales sont prélevées en proportion de votre chiffre d’affaires, ce qui signifie qu’en l’absence de revenus, vous ne payez aucune cotisation. Cela offre une grande flexibilité et réduit les risques en cas de démarrage lent. Versement libératoire (optionnel) : En fonction de vos revenus, vous pouvez opter pour le versement libératoire de l’impôt, permettant de payer l’impôt sur le revenu en un prélèvement forfaitaire mensuel ou trimestriel, simplifiant ainsi la gestion fiscale. 3.3 Franchise en base de TVA Exonération de TVA : Tant que votre chiffre d’affaires reste en dessous des seuils fixés (85 800 € pour les activités de vente ou 34 400 € pour les prestations de service), vous bénéficiez de la franchise en base de TVA. Cela signifie que vous ne facturez pas la TVA à vos clients, ce qui simplifie votre gestion et peut rendre vos tarifs plus compétitifs. 4. Conditions d’éligibilité et formalités de création Conditions d’éligibilité Être majeur ou mineur émancipé : L’âge légal est requis pour exercer une activité indépendante. Avoir une adresse en France : Vous devez résider ou avoir un siège social en France. Ne pas être déjà travailleur non-salarié (TNS) : Vous ne devez pas exercer une autre activité indépendante déjà soumise à un régime différent. Pour les ressortissants hors Union européenne : Il est nécessaire de disposer d’une carte de séjour temporaire autorisant l’ouverture d’une micro-entreprise. Formalités de création Remplir le formulaire d’immatriculation : Saisissez vos informations personnelles, votre activité envisagée et choisissez le régime fiscal (versement libératoire, par exemple). Joindre les pièces justificatives : Une copie de votre pièce d’identité, un justificatif de domicile récent et, pour certains, une attestation de non-condamnation. Obtenir votre numéro SIRET : Une fois le dossier traité, vous recevrez votre numéro SIRET, indispensable pour démarrer légalement votre activité. Inscription aux services en ligne : Vous pourrez

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