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Fiscalité (impôts, TVA, taxes diverses)

Une femme en veste beige utilise une calculatrice pour gérer des documents fiscaux sur un bureau avec un ordinateur portable et des dossiers.
Fiscalité (impôts, TVA, taxes diverses)

Freelances et indépendants : que faire en cas de contrôle fiscal ?

Imaginez un instant : vous êtes freelance, vous avez bâti votre activité pièce par pièce, une mission après l’autre, avec passion, flexibilité et autonomie. Vous suivez votre propre rythme, goûtez à la liberté entrepreneuriale… et soudain, vous recevez un courrier de l’administration fiscale. Un contrôle fiscal est annoncé. Pas de panique, ce n’est pas la fin de votre aventure. Au contraire, c’est peut-être le moment d’affirmer votre professionnalisme, de prouver votre rigueur, et de montrer que vous êtes un indépendant organisé et prévoyant. Dans cet article, nous allons décortiquer chaque étape, chaque enjeu, pour vous permettre de transformer cette épreuve en opportunité de renforcer votre crédibilité et votre sérénité financière. Introduction Le contrôle fiscal, c’est avant tout une vérification de la conformité de vos déclarations et obligations fiscales. En tant que freelance ou indépendant, vous évoluez dans un univers où la flexibilité règne, mais où la rigueur comptable est également essentielle. Ce sujet peut sembler technique, voire angoissant, pourtant il mérite votre attention. Savoir à quoi s’attendre lors d’un audit fiscal indépendant, comprendre les éléments déclencheurs et connaître les bonnes pratiques pour vous y préparer vous aidera à aborder ce moment avec assurance. En intégrant des mots-clés tels que contrôle fiscal freelance, audit fiscal indépendant ou obligations fiscales freelances, vous ancrerez vos connaissances dans les fondations d’une comptabilité saine, réduisant ainsi le stress, voire les risques de pénalités. I. Qu’est-ce qu’un contrôle fiscal pour freelances et indépendants ? Un contrôle fiscal freelance est une procédure menée par l’administration fiscale pour vérifier si vous avez correctement rempli vos déclarations de revenus, de TVA (le cas échéant) et respecté l’ensemble de vos obligations fiscales freelances. L’objectif ? S’assurer que vous payez le juste montant d’impôt, ni plus ni moins. Contrairement à un contrôle URSSAF, qui vise principalement les cotisations sociales, le contrôle fiscal se concentre sur la fiscalité : impôt sur le revenu, TVA, éventuelles taxes annexes, etc. Le contrôle fiscal peut survenir après plusieurs années d’activité ou dès les premiers exercices. L’État cherche avant tout la cohérence et la transparence. Comprendre la différence entre un contrôle fiscal et un contrôle URSSAF vous aidera à mieux cibler vos efforts de prévention et de préparation. II. Quels sont les déclencheurs d’un contrôle fiscal pour les indépendants ? Il existe diverses raisons pouvant inciter l’administration à diligenter un audit fiscal freelance. Parmi les plus fréquentes : Incohérences dans les déclarations fiscales : Des chiffres qui ne correspondent pas, des écarts inexpliqués entre plusieurs années, ou entre vos déclarations et celles de vos clients ou fournisseurs. Revenus ou dépenses anormalement élevés : Un niveau de charges démesuré, un chiffre d’affaires qui chute brutalement sans explication convaincante, ou une explosion soudaine de vos revenus. Signalement par des tiers : Un client, un concurrent ou un organisme partenaire peut alerter l’administration sur d’éventuelles irrégularités. Bien que rare, c’est un risque à garder en tête. Fluctuations inhabituelles du chiffre d’affaires : Des écarts temporels importants ou la non-cohérence avec votre secteur d’activité peuvent intriguer. Contrôles aléatoires : Même si ce n’est pas la raison la plus courante, un risque de contrôle fiscal existe toujours, même pour un freelance très régulier. La meilleure défense reste la transparence. Anticiper ces potentielles causes et tenir une comptabilité propre est votre première ligne de prévention. III. Comment se préparer à un contrôle fiscal en tant qu’indépendant ? Prendre de l’avance, ce n’est pas seulement remplir correctement ses déclarations. C’est aussi adopter un état d’esprit responsable. Voici les points clés : A. Tenir une comptabilité impeccable Pour limiter le risque de contrôle fiscal, il est impératif de tenir une comptabilité claire : Livre de recettes : Notez chaque entrée de trésorerie, la date, le montant, la nature de la prestation, et conservez ces informations pendant dix ans. Justificatifs comptables : Factures, relevés bancaires, contrats… Tous ces documents doivent être archivés soigneusement. Respect du statut juridique et fiscal : Informez-vous sur les obligations fiscales freelances propres à votre statut (micro-entreprise, EURL, SASU). B. Anticiper les demandes de l’administration fiscale Constituez à l’avance un dossier regroupant les documents phares : contrats clients, factures numérotées, relevés bancaires, justificatifs de dépenses, preuves de paiement des charges sociales. Un compte bancaire dédié à votre activité professionnelle est hautement recommandé. C. Effectuer des audits internes réguliers Réalisez un contrôle interne une fois par an : vérifiez la cohérence de vos déclarations et assurez-vous que vous n’oubliez aucun justificatif. L’Examen de Conformité Fiscale (ECF) est un outil conçu pour réduire les incertitudes. Cette démarche volontaire, réalisée par un professionnel, témoigne de votre sérieux et limite les mauvaises surprises. IV. Comment se déroule un contrôle fiscal pour freelances et indépendants ? A. Les types de contrôles fiscaux Contrôle sur pièces : L’administration étudie vos déclarations à distance, analyse les données, et peut vous demander des justificatifs par courrier. Contrôle sur place : Un contrôleur se déplace dans vos locaux professionnels ou à domicile si vous exercez chez vous. B. Les étapes du contrôle fiscal Notification : Vous recevez un avis de contrôle accompagné de la charte des droits du contribuable. Phase de vérification : L’administration examine vos déclarations et compare chiffres et justificatifs. Entretien contradictoire : Fournissez des explications, clarifiez d’éventuels points d’ombre, et montrez votre bonne foi. Conclusion : Soit aucun redressement n’est appliqué, soit une proposition de rectification est adressée. V. Que faire en cas de redressement fiscal ? Personne n’aime recevoir une proposition de rectification. Pourtant, ce n’est pas la fin du monde. Vous avez encore la possibilité de vous défendre, de corriger des erreurs involontaires ou de négocier dans un cadre légal. A. Comprendre les conséquences d’un redressement Les sanctions fiscales peuvent inclure des pénalités de retard, voire des majorations en cas de fraude avérée. L’administration distingue l’erreur involontaire, souvent réparable, de la fraude délibérée, qui peut coûter très cher. B. Comment répondre à une proposition de rectification ? Vous disposez généralement de 30 jours pour répondre. Préparez vos justifications et faites-vous accompagner par un expert-comptable ou un avocat fiscaliste si nécessaire. VI. Comment éviter un

Un bureau avec une calculatrice, des graphiques financiers et un ordinateur portable, symbolisant le choix du régime fiscal pour les freelances et indépendants.
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Impôts sur le revenu ou IS : quel régime fiscal choisir pour les freelances et les indépendants ?

En tant que freelance ou indépendant, le choix du régime fiscal est une décision cruciale qui peut avoir un impact significatif sur vos revenus et votre tranquillité d’esprit. Vous vous demandez peut-être : faut-il opter pour l’impôt sur le revenu ou l’IS (impôt sur les sociétés) ? Plongeons ensemble dans ce labyrinthe fiscal pour éclairer votre lanterne et vous aider à faire le choix le plus judicieux pour votre activité. Comprendre les régimes fiscaux pour freelances : impôt sur le revenu ou IS ? Avant de prendre une décision, il est essentiel de comprendre les régimes fiscaux pour freelances qui s’offrent à vous. Deux options principales se présentent : l’impôt sur le revenu (IR) et l’impôt sur les sociétés (IS). Chacun a ses spécificités, ses avantages et ses inconvénients. Impôt sur le revenu pour freelances : comment ça fonctionne ? L’impôt sur le revenu est le régime fiscal par défaut pour de nombreux freelances et indépendants. Il concerne principalement ceux qui exercent en nom propre, comme les auto-entrepreneurs ou les entreprises individuelles. Micro-BNC (Bénéfices Non Commerciaux) : pour les professions libérales. Micro-BIC (Bénéfices Industriels et Commerciaux) : pour les activités commerciales, artisanales ou industrielles. Ces régimes offrent une simplicité administrative avec un abattement forfaitaire pour frais professionnels, sans avoir à justifier les dépenses. Avantages de l’impôt sur le revenu pour les freelances Simplicité : démarches administratives allégées. Fiscalité progressive : le taux d’imposition augmente avec vos revenus, ce qui peut être avantageux si vos revenus sont modestes. Inconvénients de l’impôt sur le revenu pour les indépendants Charges sociales élevées : les cotisations peuvent représenter une part importante de vos revenus. Plafonds de chiffre d’affaires : limitations qui peuvent freiner votre croissance. IS pour indépendants : une alternative intéressante ? L’impôt sur les sociétés est une option souvent négligée par les indépendants, mais qui peut s’avérer avantageuse selon votre situation. Les formes juridiques éligibles EURL (Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée) SASU (Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle) Ces structures permettent à un freelance de bénéficier du régime de l’IS tout en étant le seul maître à bord. Avantages de l’IS pour les indépendants Taux d’imposition fixe : le taux de l’IS est généralement inférieur aux tranches supérieures de l’IR. Optimisation de la rémunération : possibilité de se verser des dividendes, qui peuvent être moins taxés que les salaires. Les contraintes de l’IS pour les freelances Formalités complexes : obligations comptables et juridiques plus lourdes. Coûts de gestion : frais de création et de fonctionnement plus élevés. Comment choisir son régime fiscal en tant que freelance ou indépendant ? Le choix entre l’impôt sur le revenu et l’IS dépend de plusieurs critères liés à votre activité et à votre situation personnelle. Revenus, charges déductibles : quel impact sur le choix du régime fiscal ? Votre chiffre d’affaires et vos charges influencent fortement ce choix : Revenus modestes : l’IR peut être plus avantageux grâce à la progressivité de l’impôt. Revenus élevés : l’IS peut offrir un taux d’imposition globalement inférieur. Au régime réel ou à l’IS, vous pouvez également déduire vos charges professionnelles, réduisant ainsi votre assiette imposable. Statut juridique freelance : quelle influence sur le régime fiscal ? Le statut juridique que vous choisissez influence directement votre régime fiscal : Auto-entrepreneur (micro-entreprise) : régime fiscal obligatoirement à l’IR. EURL et SASU : possibilité d’opter pour l’IS, avec une responsabilité limitée et une protection de votre patrimoine personnel. Optimisation fiscale freelances : les conseils d’un expert-comptable Naviguer dans le monde complexe de la fiscalité n’est pas une mince affaire. Se faire accompagner par un expert-comptable peut faire toute la différence. Expertise : un professionnel connaît les subtilités des régimes fiscaux pour les freelances. Personnalisation : il vous aidera à choisir la solution la mieux adaptée à votre situation spécifique. Gestion comptable : tenue de votre comptabilité, déclarations fiscales et optimisation de votre imposition légale. Besoin d’un accompagnement pour optimiser votre régime fiscal ? Contactez notre cabinet pour des conseils personnalisés et une gestion comptable adaptée à votre activité. Besoin de conseil sur le choix de vos statuts ? Remplissez un questionnaire pour savoir quel statut est le plus adapté à votre nouvelle vie de freelance en informatique ! Faire un devis en 2 min

Calculatrice, carnet rouge et stylo noir posés sur une surface blanche.
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Le Tarif Journalier Moyen d’un freelance : guide complet

Le tarif journalier moyen (TJM) d’un freelance est une donnée essentielle pour tout professionnel indépendant. Il reflète la rémunération que le freelance espère obtenir pour une journée de travail. Fixer un TJM adéquat est crucial, car il doit non seulement couvrir les besoins personnels du freelance, mais aussi assurer la viabilité financière de son activité sur le long terme. Comprendre comment calculer et ajuster son TJM permet de rester compétitif tout en valorisant ses compétences et son expertise. De plus, un TJM bien calculé aide à établir une relation de transparence et de confiance avec les clients, en justifiant le coût des prestations fournies. En tenant compte des charges sociales, fiscales, des périodes sans mission, et des investissements nécessaires, le TJM devient un outil stratégique pour tout freelance cherchant à pérenniser son activité et à se positionner favorablement sur le marché. Pour des conseils personnalisés, vous pouvez consulter NEOVI, cabinet d’expertise comptable spécialisé freelance et indépendants. Comment fixer son Taux Journalier Moyen en tant que freelance ? Quels sont les éléments à prendre en compte ? Quels sont les autres facteurs influant sur le TJM ? Dans cet article, nous répondrons à ces questions pour vous guider dans l’établissement de votre TJM. Qu’est-ce que le Tarif Journalier Moyen (TJM) ? Définition du TJM Le TJM représente le montant que facture un freelance pour une journée de travail. Ce tarif permet de couvrir non seulement le temps passé sur les projets, mais aussi les charges sociales, fiscales, les périodes sans mission, et les investissements nécessaires (matériel, formation, etc.). Le TJM est généralement utilisé dans des contrats de prestation de services ou des missions ponctuelles. Ce que cela implique pour le travailleur freelance Le travailleur indépendant bénéficie d’une grande flexibilité en organisant son temps de travail selon les besoins de ses clients, souvent depuis chez lui. Cependant, être freelance implique une certaine instabilité comparée aux salariés en CDD ou CDI. À moins qu’il ne soit consultant en portage salarial, il ne bénéficie pas de la même sécurité d’emploi. Le portage salarial est un statut hybride qui permet à un freelance de bénéficier de la sécurité sociale du salariat tout en conservant son autonomie. En effet, le consultant signe un contrat de travail avec une société de portage salarial qui facture ses prestations aux clients et lui reverse un salaire après déduction des frais de gestion. Le TJM est donc crucial pour assurer une rentabilité suffisante et une sécurité financière. Comment calculer son TJM ? Éléments à prendre en compte Pour calculer son TJM, il est crucial de considérer tous les aspects financiers liés à l’activité freelance. Cela inclut les coûts fixes et variables, le revenu net souhaité, et le nombre de jours facturables dans l’année. En tenant compte de ces éléments, le freelance peut établir un TJM qui couvre ses besoins financiers tout en restant compétitif sur le marché. Analyser ses coûts fixes et variables Les coûts fixes incluent des dépenses invariables telles que le loyer, les assurances, les abonnements professionnels. En parallèle, les coûts variables comprennent des frais qui peuvent fluctuer en fonction de l’activité, comme le matériel, les logiciels, et les frais de déplacement, ainsi que les cotisations sociales et les impôts. Une analyse précise de ces coûts est essentielle pour établir un TJM réaliste et couvrant l’ensemble des charges. Cela permet au freelance de s’assurer que son tarif journalier est suffisant pour maintenir son activité et atteindre ses objectifs financiers. Définir son revenu net souhaité Il est essentiel de déterminer le revenu net que l’on souhaite percevoir chaque mois pour assurer sa subsistance et maintenir un niveau de vie souhaité. Ce revenu doit couvrir les besoins personnels tels que le logement, la nourriture, les loisirs, et les imprévus financiers. En outre, il faut prévoir des périodes sans mission, où aucune entrée d’argent n’est garantie. Prendre en compte ces aspects permet de fixer un TJM réaliste qui non seulement assure la pérennité de l’activité freelance, mais également un équilibre financier stable et sécurisé. Estimer le nombre de jours facturables Le nombre de jours facturables correspond au nombre de jours où le freelance peut effectivement travailler pour ses clients. Il faut exclure les jours de congés, les jours non travaillés pour des raisons personnelles, ainsi que le temps consacré à la prospection de nouveaux clients et à la gestion administrative. Cette estimation réaliste permet de répartir les revenus annuels souhaités sur un nombre de jours travaillés plus réduit, assurant ainsi que le TJM calculé est suffisamment élevé pour couvrir toutes les dépenses et garantir un revenu stable. Formule de calcul Une formule de base pour calculer le TJM est : TJM = (Revenus annuels souhaités + Charges annuelles) / Nombre de jours facturables Cette formule permet de s’assurer que le TJM couvre tous les coûts tout en permettant d’atteindre le revenu souhaité. Ajuster en fonction du marché Il est important d’ajuster son TJM en fonction des tarifs pratiqués sur le marché. Les critères d’ajustement incluent l’évolution des compétences, l’inflation, le coût de la vie, et le feedback des clients. Se tenir informé des tendances du marché et des TJM moyens dans son secteur et sa région permet de rester compétitif tout en valorisant ses compétences et son expérience. Facteurs influant sur le TJM Expérience et expertise Les freelances expérimentés ou spécialisés dans des niches techniques peuvent facturer des TJM plus élevés en raison de leur expertise et de la valeur ajoutée qu’ils apportent. Secteur d’activité Certains secteurs, comme l’informatique, le conseil en stratégie ou la finance, offrent des TJM plus élevés par rapport à des secteurs comme la rédaction ou la traduction. Localisation géographique Le coût de la vie et le marché local peuvent également affecter le TJM. Les freelances basés dans des grandes villes ou des régions à fort pouvoir d’achat peuvent souvent facturer plus. L’importance du statut juridique pour le calcul du TJM L’impact sur les charges sociales en fonction du statut Le choix du statut juridique a un impact significatif sur les charges sociales que doit payer

Consultant freelance présentant un projet sur son ordinateur portable à un collègue en arrière-plan flou, illustrant la collaboration professionnelle au sein d'une SASU.
Création d’entreprises, Fiscalité (impôts, TVA, taxes diverses), SASU

Les bénéfices de la création d’une SASU pour un consultant freelance 🤔

Un consultant indépendant doit créer sa société pour débuter son activité professionnelle. Diverses formes juridiques existent. La SASU étant l’une des options les plus populaires. En effet, un grand nombre de consultants optent pour la SASU pour mener leurs activités d’indépendants. Les avantages d’un statut SASU ? ✅La SASU offre au consultant les privilèges associés au droit des sociétés. ✅Le consultant en SASU relève du régime général de la sécurité sociale. ✅Les bénéfices générés par une SASU peuvent être soumis à l’impôt sur le revenu ou à l’impôt sur les sociétés. ✅Les dividendes perçus via une SASU ne sont pas assujettis aux charges sociales. 👉 La SASU offre au consultant les privilèges associés au droit des sociétés. Opter pour une SASU confère au consultant tous les avantages liés aux entreprises. En premier lieu, choisir la SASU permet de profiter des atouts des sociétés à responsabilité limitée, protégeant ainsi votre patrimoine personnel en limitant votre responsabilité aux apports réalisés. Cela est particulièrement pertinent en cas de difficulté financière, où vos biens personnels restent hors de portée des créanciers professionnels. De plus, la SASU, en tant que forme sociétaire, autorise des configurations comme la détention d’actions via une société holding, une option non-disponible pour les entreprises individuelles ou les microentreprises. La SASU facilite également l’organisation et l’évolution de votre activité de consultant, offrant la flexibilité de modifier la structure, d’intégrer de nouveaux associés grâce à la cession d’actions ou l’augmentation du capital social. Cette forme juridique laisse une grande liberté dans l’organisation et la gestion de l’entreprise, permettant une adaptation aux besoins évolutifs du consultant. 👉 Le consultant en SASU relève du régime général de la sécurité sociale. En tant que consultant en SASU, vous serez affilié au régime général de la sécurité sociale, ce qui commence dès l’attribution d’une rémunération en tant que président. Cette affiliation est différée tant que vous ne percevez pas de salaire, un point avantageux si vous bénéficiez d’allocations chômage initialement. 👉 Les bénéfices générés par une SASU peuvent être soumis à l’impôt sur le revenu ou à l’impôt sur les sociétés & les dividendes perçus via une SASU ne sont pas assujettis aux charges sociales. Concernant la fiscalité, la SASU vous donne le choix entre l’impôt sur les sociétés et l’impôt sur le revenu, ce dernier étant limité à cinq ans. Cette flexibilité permet une optimisation fiscale selon vos projections financières et votre situation fiscale personnelle. Si vous optez pour l’impôt sur les sociétés, vous pouvez distribuer des dividendes sans qu’ils ne soient soumis aux charges sociales, un avantage distinctif de la SASU qui contraste avec le régime des travailleurs indépendants.

Vous souhaitez vous lancer en tant que freelance et hésitez entre la SASU et l’EURL ? NEOVI vous accompagne dans votre choix.
Création d’entreprises, EURL, Fiscalité (impôts, TVA, taxes diverses), SASU

Choisir entre SASU ou EURL : On vous aide !

Vous souhaitez vous lancer en tant que freelance et hésitez entre la SASU et l’EURL ? Faire un choix entre la SASU et l’EURL peut s’avérer complexe. Nous allons donc comparer ces deux formes juridiques (qui sont les plus plébiscités) afin de vous apporter des précisions et conforter votre choix. Cet article a pour objectif de vous donner les caractéristiques essentielles de la SASU et de l’EURL. Si vous souhaitez obtenir plus de précisions, n’hésitez pas à vous rapprocher d’un expert-comptable au sein de notre cabinet Neovi Expertise, spécialisé freelances/indépendants. Parlez à un comptable spécialisé suivant votre métier, et bénéficiez des meilleurs conseils pour créer votre société : Faire un devis en 2 min Quels sont les points communs entre la SASU et l’EURL ? Formalités de création (et le coût) assez similaires; Capital minimum d’1 euro; Tous types d’apports possibles (numéraire, nature ou industrie); Responsabilité limitée aux apports ; Règle commune de nomination d’un commissaire aux comptes (CAC) si dépassement des seuils; Possible entrée d’un nouvel associé dans le futur; Transformation SASU vers EURL et EURLS vers SASU possibles; Obligations comptables et fiscales quasi similaires; Quelles sont les différences entre la SASU et l’EURL ? Fonctionnement de la SASU et de l’EURL La SASU est connu pour sa souplesse grâce à sa liberté statutaire (rédaction libre) alors que l’EURL répond aux règles établies par la loi et le Code de Commerce. En SASU, vous détenez des actions, alors qu’en EURL vous détenez des parts sociales (pas de différences majeures). Le fonctionnement des associé en SASU et en EURL En SASU, l’associé unique peut être une personne physique ou une personne morale. Vous avez le statut de président. En EURL, l’associé unique doit être obligatoirement être une personne physique. Vous avez le statut de gérant. Les aides Pôle Emploi Si vous bénéficiez des aides Pole emploi, en cas de non-rémunération, vous ne payerez pas de cotisations sociales en SASU, alors qu’un montant minimum sera du en EURL (environ 1200€ par an). Quelle est la différence de fiscalité entre SASU et EURL La fiscalité en SASU La SASU est soumise par défaut à l’impôt sur les sociétés (IS). Vous avez la possibilité d’opter pour l’impôt sur le revenu (IR). L’option pour l’IR n’est valable que pour une durée de 5 exercices. Les conditions pour opter pour l’IR sont en générale remplies par les freelances/indépendants (création depuis moins de 5 ans, moins de 50 salariés, chiffre d’affaires inférieur à 10 M€). Il faut activer l’option dans les 3 mois à partir de la date de début d’un exercice. A noter que la SASU à l’IR est un statut qui peut s’avérer très compétitif d’un point de vue optimisation. La fiscalité en EURL L’EURL peut être soumise à l’IS ou à l’IR. Si vous optez pour l’IR, votre rémunération n’est pas déductible du bénéfice imposable. Ce montant est intégré dans votre BIC ou BNC imposable. L’IS peut être une bonne option pour piloter votre rémunération. C’est donc l’entreprise qui sera redevable de l’impôt et le gérant sera lui imposé personnellement selon sa propre rémunération. Statut social du dirigeant de la société Le statut social du dirigeant en SASU Vous avez le statut de dirigeant «assimilé salarié», votre rémunération se fait à travers un bulletin de paie. Votre rémunération est soumise à cotisations sociales (environ 70% du salaire perçu), plus élevées qu’en EURL. Vous avez aussi la possibilité de vous rémunérer via des dividendes. Les dividendes seront soumis à la flat tax (30% au total: 17.2% de prélèvement sociaux + 12.8% d’IR) ou au barème progressif de l’IR. Le statut social du dirigeant en EURL En EURL, vous avez le statut de «TNS – Travailleur non salarié», votre rémunération est libre (pas de formalisme particulier, seulement une déclaration annuelle), les cotisations sociales sont moins élevées qu’en SASU (environ de l’ordre de 45% du salaire perçu). A noter que moins les cotisations sociales sont élevées, plus votre protection sociale est faible. En SASU vous êtes donc mieux loti qu’en EURL. Néanmoins, en EURL, il est possible de souscrire des «complémentaires» afin d’augmenter votre protection sociale et bénéficier d’une protection sociale équivalente à celle de la SASU. Possibilité de se rémunérer en dividendes (si EURL à l’IS) même si cette pratique a perdu de son intérêt depuis qu’une partie des dividendes (montant qui excède 10 % du total suivant : capital social + primes d’émission + apports en compte courant) perçus par les gérants majoritaires est assujettie aux cotisations sociales. Conclusion: Il n’y a pas un statut juridique meilleur qu’un autre, de bon ou mauvais choix. Chacune des structures à des avantages/inconvénients qui dépendent de votre situation personnelle. N’hésitez pas à vous rapprocher d’un expert-comptable de chez Neovi Expertise afin de prendre la bonne décision et optimiser au mieux votre situation. Prenez rendez-vous gratuitement Et posez toutes vos questions à un expert comptable spécialisé pour les freelances et les indépendants Choisir une date

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Création d’entreprises, EURL, Fiscalité (impôts, TVA, taxes diverses), Micro-entreprise, SAS, SASU

Devenir freelance informatique : Infos clés

Devenir freelance en informatique est une aventure passionnante qui offre de nombreuses opportunités, mais il est crucial de bien se préparer. Tout d’abord, il est important de déterminer votre tarif journalier moyen de freelance informatique. Vous devez également être informé des allocations et du chômage pour freelances, ainsi que de votre protection sociale. Gestion et Rémunération du Freelance Informatique N’oubliez pas de vous renseigner sur la responsabilité civile professionnelle, indispensable pour exercer en toute sérénité. Pour avoir une idée précise de la rémunération, consultez notre article sur le salaire des freelances en informatique. Enfin, pour ceux qui commencent, voici quelques conseils pour trouver votre première mission freelance. Qu’est-ce qu’un freelance informatique ? Vous venez d’apprendre la programmation ou vous êtes déjà employé, mais vous souhaitez mettre à profit vos compétences en tant que freelance développeur ? Devenir freelance en informatique peut être un moyen amusant et lucratif de perfectionner ses compétences en programmation et de travailler sur plein de nouveaux projets funs. Vous trouverez dans cet article tous nos précieux conseils pour vous lancer en tant que freelance en informatique en toute sérénité. Les avantages de devenir freelance en informatique Commençons tout d’abord par se motiver en voyant ensemble en détail quels sont les principaux avantages lorsque l’on souhaite devenir développeur freelance. Convaincu ? Allez, c’est parti… Passons à la suite. Choisir le bon statut d’entreprise Avant de lancer votre activité de développeur indépendant, il est primordial de vous faire conseiller au mieux sur les différents statuts. Il faut choisir le statut qui correspond le mieux à votre projet, votre expérience et votre situation de vie. Voici une liste non-exhaustive des statuts juridiques : Pourquoi quitter son job et devenir freelance informatique ? Besoin de conseil sur le choix de vos statuts ? Remplissez un questionnaire pour savoir quel statut est le plus adapté à votre nouvelle vie de freelance en informatique ! Faire un devis en 2 min Planifier les couts et les revenus avec un business plan Planifier les coûts et les revenus avec un business plan Comment allez-vous financer cette nouvelle entreprise ? Avez-vous besoin de fonds d’installation ? Combien devez-vous gagner chaque mois avant de commencer à faire des bénéfices ? De combien de flexibilité et de fonds de réserve, disposez-vous pour démarrer ? Toutes ces questions sont absolument vitales pour bien démarrer votre activité de développeur freelance.Nous vous suggérons vraiment de vous asseoir et de calculer tout cela avant de commencer votre activité.Décomposez vos coûts, y compris les factures de services publics et autres extras. Il est indispensable de déterminer combien d’argent, vous avez besoin pour vivre convenablement chaque mois, et de partir de cela.Vous devrez ensuite vous poser des questions comme : Combien devrez-vous dépenser pour l’image de marque et le marketing? Qu’en est-il des coûts d’équipement et de logiciels ? Faites tout vos calculs afin de vérifier si votre nouvelle vie de freelance en informatique est viable pour vous. N’hésitez pas à contacter l’équipeNEOVI, et à vous faire conseiller gratuitement par un expert-comptable spécialisé pour votre création de société. Utiliser un logiciel de comptabilité et de facturation adapté Le choix d’un bon logiciel de comptabilité vous permettra de : Gérer votre entreprise au quotidien D’accompagner son développement Gagner du temps Limiter le risque d’erreur Échanger plus facilement avec votre expert-comptable Générer vos devis et vos factures en un clin d’œil Personnalisez vos documents Relier votre compte bancaire pour suivre en temps réel votre trésorerie La meilleur application de comptabilité pour freelance en informatique Découvrez notre super application de comptabilité intégrée dans nos offres de gestions Neovi pour freelance. Faire un devis en 2 min Choisir un créneau rentable, et qui vous plait. Tous les secteurs ont besoin des compétences d’un développeur informatique. En vous spécialisant dans une industrie rentable et bien rémunérée dès le début de votre carrière, vous pouvez commencer avec des taux élevés, développer votre expertise et votre autorité et gagner encore plus de taux de prime année après année. Certaines des industries les plus rentables pour les développeurs incluent : Technologie : pour de nombreuses entreprises technologiques, le site Web est leur gagne-pain, elles doivent donc y investir. L’E-commerce : la réalisation du site est primordiale pour un site en ligne, sans ça aucune vente… Banque et finance : les potentiels problèmes de sécurité signifient que les banques et les institutions financières sont prêtes à payer très très cher les bons développeurs. Déterminer son Taux Journalier Moyen Les gens ont souvent tendance à calculer ce taux à l’envers, soit en partant d’un salaire de développeur à temps plein, soit en partant de leur propre salaire cible personnel. Il faut absolument éviter d’utiliser un salaire de développeur à temps plein comme base pour votre tarif. On ne mélange pas les torchons et les serviettes ! En tant qu’employé à temps plein, vous bénéficiez de plusieurs avantages qui disparaissent lorsque vous voulez devenir développeur freelance : Assurance santé Épargne de retraite Assurance-vie Espace de travail Travail et salaire constants… Vous pouvez avoir tout cela lorsque vous souhaitez devenir freelance informatique, mais vous devez les payer de votre poche. Si vous utilisez un salaire à temps plein comme base pour votre taux, assurez-vous de tenir compte de tous ces impôts et des taxes sur le travail indépendant. Si vous voulez calculer votre taux, assurez-vous de couvrir tous les éléments mentionnés ci-dessus. Vous devrez également tenir compte du fait que vous n’allez pas facturer 40 heures par semaine, car vous devez également garder votre pipeline de contrat plein afin que, lorsque votre projet actuel est terminé, vous ayez un autre projet prêt à le remplacer. Votre salaire de freelance informatique souhaité devrait être supérieur de 50 à 100 % au salaire que vous pourriez attendre d’un employeur. Plus détail sur le salaire des freelances en informatique. Créer un site Web Les sites Web sont un moyen de diffuser vos informations et vos services, mais pour un développeur Web en herbe, ils sont bien plus que cela. C’est votre portefeuille, votre façon de montrer ce que vous pouvez faire,

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