Plan Épargne Retraite (PER) 2025 : l’optimisation fiscale pour freelances
En 2025, les freelances sont de plus en plus nombreux à chercher des solutions pour sécuriser leurs revenus de demain et réduire leur imposition. Le Plan Épargne Retraite (PER) se positionne alors comme l’un des dispositifs phares pour construire un capital retraite tout en bénéficiant d’avantages fiscaux immédiats. Comment fonctionne un PER pour les travailleurs indépendants ? Quels sont ses atouts concrets en matière de fiscalité, de souplesse et de rentabilité ? Quelles différences avec d’autres produits d’épargne (assurance-vie, PEA, etc.) ? Et comment savoir si c’est vraiment le bon choix pour vous, freelance en 2025 ? Dans cet article complet, nous répondons à toutes ces questions et vous aidons à tirer le meilleur parti du PER pour votre activité. Sommaire Qu’est-ce qu’un PER ? Définition et principes clés Pourquoi un PER pour les freelances en 2025 ? Comment fonctionne le PER individuel ? (Versements, gestion, sortie) Avantages fiscaux : comment payer moins d’impôts grâce au PER ? Exemples concrets de défiscalisation et simulations Comparaison avec d’autres enveloppes : assurance-vie, PEA… FAQ : vos questions fréquentes sur le PER pour freelances en 2025 1. Qu’est-ce qu’un PER ? Définition et principes clés Le Plan Épargne Retraite (PER) est un produit d’épargne de long terme qui a vu le jour avec la loi Pacte en 2019. Son objectif : simplifier et encourager la préparation de la retraite en unifiant plusieurs dispositifs existants (PERP, Madelin, PERCO…). Résultat : un produit unique, plus flexible, et plus performant pour la plupart des situations. En 2025, le PER est devenu la référence pour beaucoup d’indépendants en quête d’épargne retraite, grâce à : Une gestion libre ou pilotée, avec divers supports (actions, fonds euros, etc.), selon le niveau de risque souhaité. Un cadre fiscal avantageux, permettant la déduction des versements ou un choix de non-déduction pour bénéficier d’une fiscalité allégée au dénouement. Une sortie en capital ou en rente, au moment de la retraite, avec quelques cas de déblocage anticipé (invalidité, surendettement, achat résidence principale…). Le PER se décline en trois versions : PER individuel : accessible à tout un chacun, et particulièrement adapté aux freelances. PER d’entreprise collectif : proposé par certaines sociétés à leurs salariés. PER d’entreprise obligatoire : destiné à un cadre plus spécifique (certaines branches, cadres, etc.). Pour un freelance, c’est le PER individuel qui nous intéresse le plus. 2. Pourquoi un PER pour les freelances en 2025 ? 2.1. Anticiper une retraite souvent insuffisante Les travailleurs indépendants cotisent généralement moins que les salariés (absence de part patronale, taux de cotisation réduits en micro-entreprise, etc.). Résultat : la pension du régime obligatoire se révèle souvent bien plus faible que celle des salariés. Le PER offre une solution de capitalisation pour pallier ce risque et garantir un niveau de revenu satisfaisant à la retraite. 2.2. Bénéficier d’avantages fiscaux immédiats Le PER se distingue par la possibilité de déduire tout ou partie des sommes versées de votre revenu imposable. Ainsi, chaque euro versé (dans la limite d’un plafond) vous permet de diminuer vos impôts cette année, tout en épargnant pour votre futur. Une aubaine lorsque vous êtes fortement imposé. 2.3. Ajuster la flexibilité à votre activité de freelance Vos revenus de freelance fluctuent ? Le PER individuel autorise des versements libres, réguliers ou ponctuels. Vous pouvez ajuster en fonction des bonnes ou des mauvaises périodes. 2.4. Se constituer un matelas financier pour les projets de long terme Même s’il est en principe bloqué jusqu’à la retraite, le PER propose certains cas de sortie anticipée (acquisition d’une résidence principale, invalidité, cessation d’activité, etc.). Il reste donc moins “rigide” que d’anciens dispositifs (ex-contrat Madelin, PERP…). 3. Comment fonctionne le PER individuel ? (Versements, gestion, sortie) 3.1. Versements libres ou programmés Libre : vous versez quand vous le souhaitez, selon votre trésorerie. Programmé : vous fixez un montant mensuel ou trimestriel, plus prudent pour lisser les variations de marchés. Chacun de vos versements peut être déductible ou non déductible. Par défaut, la plupart des contrats retiennent la déduction. Mais vous pouvez choisir, versement après versement, de ne pas déduire (ce qui, dans certains cas, sera plus pertinent pour réduire la fiscalité future). 3.2. Gestion libre ou gestion pilotée Gestion libre : vous sélectionnez vous-même vos supports (fonds euros, unités de compte, fonds actions, etc.). Gestion pilotée : votre assureur ou votre banque arbitre automatiquement, souvent en “gestion à horizon” pour diminuer les risques à l’approche de la retraite. 3.3. Sortie en capital, rente ou mixte À la date de liquidation (en général l’âge légal de la retraite, mais vous pouvez prolonger), vous débloquez : Soit l’intégralité du capital, Soit une rente viagère mensuelle, Soit une combinaison des deux. Cas de déblocage anticipé : invalidité, surendettement, décès du conjoint, cessation d’activité pour liquidation judiciaire, expiration des droits au chômage, achat de la résidence principale. 4. Avantages fiscaux : comment payer moins d’impôts grâce au PER ? 4.1. Déduction des versements pour réduire votre IR ou votre bénéfice Option 1 : déduire à l’entrée Les versements que vous effectuez sur votre PER sont déductibles de votre revenu imposable, dans la limite de votre plafond épargne retraite. Pour 2025, ce plafond correspond typiquement à 10 % de vos revenus professionnels de 2024 (plafonné à 35 194 € environ), ou 4 114 €, si plus avantageux. Exemple : Vous déclarez 50 000 € de revenu imposable (micro-BIC ou BNC). Votre taux marginal d’imposition (TMI) est de 30 %. Si vous versez 5 000 € sur le PER en 2025, vous pouvez déduire 5 000 € de votre bénéfice imposable, soit 1 500 € d’impôts en moins (5 000 × 30 %). Vous récupérez ainsi un avantage fiscal immédiat tout en épargnant sur le long terme ! Attention : la déduction à l’entrée implique que, à la sortie, vous paierez des impôts sur le capital ou la rente perçue. 4.2. Option 2 : Non-déduction à l’entrée Si vous préférez, vous pouvez choisir de ne pas déduire vos versements. Dans ce cas, la fiscalité de sortie sera plus douce (intérêts seulement). C’est une stratégie pertinente si vos revenus actuels sont modestes, mais que vous anticipez une future TMI plus élevée à la retraite. 4.3.